Annexe : coup d'état de Karel, vu par Tellen.

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Lily

flower powa!!!

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Posté le 14-02-2008 à 21:38:37

Coup d'état de Karel lors des premiers jeux Tripiques du règne des princesses,2 mois après le couronement, vu par Tellen.

Les rues et les jardins de Khara était deserts ce matin là: toute la population était partie assister à l 'ouverture des jeux Tripiques, soit au stade du Grand Trip Vénéré de Lalderie, soit chez eux par l'intermédiaire de leurs écrans de vidéocommunication planétaire. Ces jeux, qui avaient lieux tout les 3 ans, étaient les premiers dans le règne des deux princesses qui avaient été couronné à peine 2 mois plus tôt. Cette année, on prévoyait un spectacle exceptionnel pour l'ouverture car l'arrivé des princesses au pouvoir avait poussé l'Organisation des Loisirs à redonner un coup de jeune à cette cérémonie qui commençait à tomber dans le traditionalisme et le déjà-vu. Ainsi, tout le monde était curieux de voir ce que l'Organisation leurs avait préparé. Tout le monde, mis à part Tellen. Le jeune homme aux long cheveux d'ébène ne c'était pas précipité sur les téléporteurs qui reliaient Khara et Lalderie, ni même sur son écran de télécommunication, qu'il ne regardait que très rarement d'ailleurs. Il préférait de loin rester dans les jardins déserts à flâner, rêvasser ou encore composer des poèmes, même si celle à qui ils était destiné ne les lirait sûrement jamais. Deplus, n'étant pas Aélisien d'origine et ayant était élevé avec sa mère qui ne l'était pas non plus, quoi qu'elle se soit remarquablement bien intégrée, Tellen avait un peu de mal avec le principe de Trip. Pour lui, vénérer un dieu de l'humour inexistant pour garder sa bonne humeur état tout simplement ridicule, voir absurde. Il se demandait même comment une civilisation aussi avancée que celle d'Aélis pouvait avoir eut une telle idée. Cependant, ses différents avec Trip ne l'empêchaient pas du tout d'aimer secrètement l'une de ses deux grandes prêtresses qui étaient, et ceci était un cas unique dans l'histoire d'Aelis, également les deux princesses de la planète.

C'était justement à elle que pensait Tellen alors qu'il marchait le long d'une allée de gravillons qui serpentait entre les arbres fruitiers et les massifs de fleurs : depuis son couronnement la princesse Lily ne pouvait plus fréquenter Karel, le demi-frère de Tellen, ou en tout cas pas publiquement car une loi les en empêchait et ceci évidemment à la grande joie de Tellen. Normalement, cette loi n'aurait pas du les gêner car Karel non plus n'était pas Aélisien, mais bizarrement celui-ci avait fait une demande pour avoir la citoyenneté Aélisienne en plus de la Tephrienne qu'il possédait déjà. Ce geste avait beaucoup étonné Tellen et avais renforcé son idée que son demi-frère préparait quelque chose de louche. Ces craintes n'étaient par seulement fondées sur la jalousie d'un coeur amoureux , même si, il faut bien l'avouer, ça jouait peut être un peu mais surtout parce qu'ils étaient, à son grand désespoirs, les fils de Vatric: le gouverneur de la planète Tephra qui avait tenté que prendre le pouvoir d'Aélis environ 18 ans plus tôt. Tellen détestait son père car il les avait rejeté, lui et sa mère Seranna, pour pouvoir épouser Réssia, la mère de Karel, alors que Tellen avait a peine 1 an. Cependant, il savait que Karel, lui, l'admirait : Il n'avait aucun souvenir de lui car Vatric était mort alors qu'il n'était qu'un bébé, mais Réssia avait bien fait attention d'élever son fils dans le culte de son père et Tellen était sur qu'un jours, Karel tenterais de se venger d'Aélis, d'une part pour la mort de son père, et d'autre part pour les avoir retenus, lui et Réssia, sur Aélis à la mort de Vatric afin de les empêcher de repreparer une rébellion sur Tephra. Même s'il semblait vivre comme tous les jeunes hommes de son age, Karel était prisonniers d'Aélis, et Tellen l'avait suffisamment observé pour savoir que ce n'était pas dans le caractère de son demi-frère d'accepter d'être retenu contre son grès, même dans une prison aussi spacieuse et accueillante que la planète Aélis.

Perdu dans ses pensés, Tellen fut soudain envahie d'une étrange sensation, comme si quelque chose autour de lui ne tournait pas rond. Pourtant tout semblais normal : les oiseaux chantait, une légère brise jouait avec ses mèches noire et le soleil continuait lentement sa course vers son apogée. Il n'y avait rien d'anormal pourtant sa sensation de malaise persistait. Suivant son intuition, il se rendis au téléporteur public le plus proche. Il entra dans une petite cabine, juste assez grande pour que deux personnes puissent s'y tenir .Il choisit une destinations sur l'écran tactile qui se trouvait à l'intérieur et les portes coulissante se refermèrent d'elle même. Quand elle se rouvrir deux secondes plus tard, Tellen ne vit plus les jardins fleurie de la citée du savoir mais les hautes tours et immeubles de Lalderie. Il n'aimait pas trop cette ville: ces grandes battisses tout autour de lui, beaucoup trop hautes a son goût et collé les une contres les autres lui donnaient l'impression d'étouffer. Mais son intuition lui disait que la cause de son malaise venait de là, quelque part, pourtant là aussi tout était calme, desert. Ne connaissant pas bien la ville, Tellen se dirigeât vers un autre écran tactile qui était encastré dans un mur de la rue. C'était un plan interactif de Laldérie mit a disposition de ceux qui, comme lui, n'était pas des habitués de ce labyrinthe de rues. Il repéra la route pour se rendre au stade du Grand Trip Vénéré et s'y rendis.
Il n'était plus qu'a une 20ene de mètre de l'immense stade Tripique quand il sentis quelque chose l'attraper par le bras et le tirer dans une ruelle perpendiculaire à celle où il était. Prit par surprise il tenta de se débattre mais il cessa en voyant qu'il s'agissait de Kerregan qui lui faisait signe de se taire. Celui-ci portait la tenue des soldats Aélisiens. Il avait l'air inquiet et nerveux.

- Qu'est ce que tu fous là bon sang? Lui demanda Ker' à voix basse. Es tu déséspéré au point de vouloirs te jeter dans la gueule du loup sans réfléchir?
- Mais de quoi parles tu enfin? Demanda Tellen qui ne comprenait rien au manège de son ami.
- Chut! Pas si fort! Dit Ker' en jetant des regards inquiets autour de lui.
- Voudrais tu bien m'expliquer ce qui ce passe? Demanda Tellen a mi-voix.
- Tu n'es pas au courant?
- Apparemment non.
- C'est Karel. Tu avais raison de t'inquiéter mon vieux.
- Qu'a t'il fait? demanda Tellen partagé entre le contentement de savoir qu'il avait raison depuis le début alors que personne ne le croyait et la peur de savoir ce que son demi-frère avait fait, car il le savait capable du pire.
- Il a bloqué toute les entrées du stade grâce à des soldats Tephriens venus on ne sait comment. Il a prit des otages parmi le public et menaces de les exécuter si les princesses ne lui lèguent pas le pouvoir.

Tellen cru que son coeur aller s'arreter.

- Oh non, Lily, dit il en se précipitant en direction du stade.

Mais il fut très vite rattrapé par Ker'.

- Oh la, du calme, que comptes tu faire exactement avec ta carrure de fil de fer?
- On ne peux pas la laisser avec ce misérable...crétin...vaurien....
- Je sais, mais tu ne peut rien faire, dit Ker' en retenant bien son ami qui voulait a tout pris jouer les vaillant chevaliers. En plus, Karel à envoyé des hommes à ta recherche et à celle de ta mère. S'il vous attrappe il vous tuera, vous êtes une menace trop grande pour lui.
- Je m'en fiche de ce que je suis pour lui! Je ne la laisserais pas!
- Moi et ceux de mon équipe, nous avons réussit a sortir du stade sans être vu par Karel. Je te promet que nous ferons l'impossible pour sauver ta belle et la population d'Aelis. Toi contente toi de sauver ta peau et celle de Seranna.
- Je savais qu'il préparais quelque chose, j'aurais du l'arrêter avant. - Laisse moi venir avec vous.
- Tu nous ralentirais plus qu'autre chose. Tu n'a reçut aucun entraînement militaire et nous aurons autre chose à faire que de veiller sur toi.
- Je me veillerais moi même, je peux me débrouiller.
- Tellen! pour une fois écoute moi s'il te plais! cria Ker' qui ne riait plus du tout. Sauve toi. Sauve ta mère. Allez vous cacher au pôle, dans la grotte que nous avons trouvé il y a quelques années. Personne ne vous trouvera là bas. Je viendrai vous chercher quand le danger sera écarté.

Devant le ton inhabituelle ment autoritaire de son ami, Tellen cessa de se débattre. Ker' le lacha.

- Je ne veux pas que tu meurt bêtement, lui dit Ker' presque sur un ton d'excuse.

Tellen acquiesça.

- Et une dernière chose, dit Ker'. Si je ne te trouve pas au pôle, cela voudra dire qu'il t'aura eut et tué, et alors là, je te jure que je trouverais le moyen de te ressusciter pour te tuer de mes propres mains.
- Je n'oublierais pas, dit Tellen avant de prendre la fuite.

Longeant les murs et prenant bien garde de ne pas être vu par qui que ce soit, Tellen refis le chemin qu'il avait emprunté un peu plus tôt en sens inverse. Il était encore sous le choc de ce que lui avait dit Kerregan. Il ne pouvais s'empêcher de penser que si son ami n'avait pas était là, il se serais effectivement jeté directement dans la gueule du loup, d'ailleurs, il serait peut être déjà mort.

Arrivé près du téléporteur, il s'arrêta brusquement et se cacha à un coin de rue : des soldat Tephrien (il le voyait à leurs uniformes) étaient arrivaient entre temps et gardaient l'entrée des téleporteurs, interdisant tout passage. Tellen était coincé : il n'avait pas d'autre moyen pour rentrer rapidement à Khara à part ces téléporteurs. Il n'avait pas 36 solutions : ils fallait qu'il éloigne ces gardes. Il vit un caillou *^^* qui traînait par terre. Il le prit et le regarda d'un air intéressé : est ce que s'il le lançait dans la direction opposé de là où il était, les garde serait assez bêtes pour quitter leurs poste et aller voir ce qui avait provoqué ce bruit? Non, sûrement pas. C'est choses là ne marchait que dans les films, par contre...Il soupesa le caillou: il était gros et lourd, bref, le genre de truc que l'on aime pas recevoir en pleine tête. Parfais. Il n'avait qu'a leurs lancer pour les assommer. Problème : Il y avait deux gardes et seulement un projectile. Son second plan tombait à l'eau. A cours d'idée, Tellen soupira...peut être un peu trop bruyamment.

- T'as pas entendue quelque chose? Demanda un des gardes a son collègue.
- Si , ça venait de par la, ne bouge pas, je vais voir.

« Oups » se dit Tellen, en entendant les pas approcher. Son regard passa à plusieurs reprises de la pierre qu'il tenait encore dans la main au coin de la rue ou le garde allait débouler d'une seconde à l'autre. N'ayant pas trop le choix, il utilisa sa capacité naturelle à se fondre dans l'ombre et attendis le garde. Quand le garde arriva, il passa devant lui sans le voir. Tenant fermement le caillou, Tellen l'abattit brusquement sur la nuque du garde. Il s'attendait à le voir s'écrouler comme une masse, inconscient....mais ce ne fut pas du tout le cas. Au contraire, il se retourna et vit Tellen devant lui, tenant bêtement son caillou.

- Re-oups, dit Tellen, avant de fuire sans demander son reste.

Il déboula devant les téléporteurs, le soldats Tephrien a ses trousses. Celui qui gardaient les téléporteurs ouvrit des yeux ronds en le voyant débarquer et tenta de lui bloquer le passage. Seulement, Tellen n'avait peut être aucune chance de battre ses montagnes de muscles par la force, mais question agilité et rapidité il les dépassait de loin. Il esquiva donc et réussit a entrer dans une des cabines et a choisir une destination sans se faire attrapper. Quand les porte se rouvrir à Khara, le pauvre Tellen avait le coeur qui battait à cent à l'heure: il n'était pas habitué à tant d'émotions fortes dans sa petite vie tranquille de poéte reveur. Mais il ne pu pas se permettre de s'accorder un temps de récupération : les gardes Tephrien avait du déjà informer le reste des hommes qui étaient à sa recherche qu'il avait pris un téléporteur en direction de Khara. Il devait faire vite.

Il se rendit le plus rapidement possible chez lui : une petite maison un peu en retrait de Khara qu'il partageait avec sa mère. Mais quand il arriva, il ne pu retenir un gémissement: la porte d'entrée était grande ouverte et tout dans la maison était sans dessus-dessous. Il fouilla la maison en appelant sa mère, mais il ne fallait pas être devin pour savoir que les Tephriens étaient déjà passé et l'avais enlevé. Au comble du désespoir, il se laissa tomber à genoux et se prit la tête entre les mains. Il n'eut même pas la force de partir quand il entendit des soldats arriver.

- Il est là, on l'a trouvé, cria une voix dans la langue Tephrienne.
- Attrapez le, mais ne le tuez pas. Karel se réserve le plaisir de le faire lui même.

En entendant le nom de son demi-frère, une nouvelle fureur envahie Tellen, qui se releva d'un coup sans laisser le temps aux gardes de l'attraper. Il se saisis d'une chaise qui était renverser sur le sol il s'en servit comme arme bouclier de fortune.

- N'approchez pas! Leurs cria t'il.
- Tu crois que tu nous fait peur avec ta chaise, petit? Demanda d'un air moqueur l'un des soldats qui devait bien faire deux ou trois têtes de plus que lui et le double de sa largeur.
- Où avez vous emmené ma mère?! Dit Tellen en ignorant la question du garde.
- On la emmené à Karel. Tu n'es pas prêt de la revoir.

Fou de rage, Tellen s'élança, frappant le garde en pleine tête avec la chaise et cette fois le garde s'effondra à terre, sonné et saignant du nez. Il se retourna pour frapper l'autre mais celui ci bloqua la chaise avant qu'elle ne le frappe et l'arrache des mains du jeune homme qui se trouvait désormais désarmé. Mais heureusement pour lui, la sortie était a présent dégagée. Il sortie en courant de la pièce et se dirigea vers l'entrée de la maison. Voulant distancer les soldats, il ne vit même pas que deux autres l'attendait au dehors de chez lui. Il passa devant eux et continua sa course mais soudain il ressentis comme une piqûre à l'arrière de l'épaule droite. Il passa une main sur son épaule douloureuse et sentis que quelque chose y était planté. Il retira une sorte de balle-fléchette en métal qui devait sûrement contenir un somnifère, enfin qui avait dû contenir parce que maintenant ce somnifère devait circuler dans ses veines, et il en ressentais déjà les effets. Il s'efforça d'avancer malgres la fatigue qui l'envahissait, mais bientôt ses jambes ne le portèrent plus et il tomba au sol. Bientôt, les Tephriens furent près de lui et le ligotèrent.

- On l'emmène au stade?
- Non, embarquez le a bord d'un vaisseau, on le ramène directement sur Tephra.

N'ayant plus la force de se débattre, Tellen leva une dernière fois le regard en direction de ses kidnappeurs, avant de sombrer dans l'inconscience.

Edité le 17-02-2008 à 14:49:48 par Lily

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