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Lily
Lily arriva d'un pas précipité dans la salle des commandes où le docteur Weir, Teyla et le docteur McKay était déjà là, ainsi que d'autres Atlantes comme le major Lorne.

- Qu'est ce qui ce passe? Demanda t'elle directement, inquiète.

Elisabeth et Teyla échangèrent un regard, un peu comme si elle craignait de lui annoncer une telle chose. Finalement, le docteur Weir prit la parole.

- Vos ennemis les tephriens ont attaqué. Ils ont fait prisonniers la princesse Mirwel et le colonel, mais ils ont quand même réussit a nous envoyé un appel a l'aide, ainsi qu'a votre armée.

Bien que Lily soit pâle d'habitude, là, elle avait carrément viré au blanc, si bien que Ronon la regardait d'un air inquiet, se demandant si elle n'allait pas s'écrouler d'une seconde à l'autre. Mais Lily n'était pas au bout de ses surprise. C'est Teyla qui lui donna le coup de grâce, enfin façon de parler.

- Ils sont menés par Karel.

Lily porta une main à son cou, son souffle s'étant bloqué dans sa gorge. Cela lui arrivait quand elle angoissait fortement, et là c'était le cas. Karel...Rien qu'a entendre ce maudit nom elle en avait des frissons, des sentiment fort et contradictoire l'envahirent : La peur et la haine qu'elle avait vis a vis de se traitre qui l'avait fait tant souffrir, l'amour aussi qu'elle avait eut pour lui, avait qu'il ne prise tout, la honte de s'être faite avoir ainsi, la culpabilité....

Elle resta un moment comme ça, droite, le regard vide, hanté par tout cela. Ker' aurait été là il aurait a coup sur passer ses main devant ses yeux pour tester ses réactions. Mais finalement, c'est la haine qui gagna ce combat intérieur : son regard se durcit et son attitude de gentille princesse calme changea du tout au tout, comme si son coté wraith avait prit le dessus, ce qui ne devait pas être loin de la vérité en fait.

- Je vais tuer ce traitre! Fit elle d'une voix forte mais qui vous glacée les os rien qu'a l'entendre.

Ronon la regarda d'un air surprit : où était passé sa Lily calme et posée? He bin, parti...

- Il faut que je me rende sur ma planète, fit elle d'un ton décidé en regardant le docteur Weir.

- C'est hors de question, coupa Ronon en l'attrapant par le bras.

Lily posa un regard colérique sur la main qui la retenait, puis sur Ronon.

- Comment ça? fit elle sur la même ton glacial qui ne lui ressemblait pas. Mirwel, ainsi que ma planète sont en danger, et vous voudriez me forcer ici a rien faire?!

- Vous ne savez plus ce que vous faites, vous foncez droit dans un piège, repliqua t'il, soutenant son regard.

Il se fusillèrent un moment du regard et c'est le docteur Weir qui interrompis cela avant que cela ne se dégrade.

- Le major Lorne va partir à la tête d'un groupe armée, fit elle, pour...

Mais Lily l'interrompis.

- Je les accompagne. Je connais le terrain, et je connais Karel. Vous aurez besoin de moi.

- Je viens aussi, ajouta Ronon qui ne tenait pas a la laisser seule dans cet état.

Le docteur Weir ne pouvait pas s'y opposer et donna les ordre pour que les soldats se prépare rapidement. Trois Jumpers furent bientôt prêt a partir, contenant chacun une dizaine d'hommes. Lily, ainsi que Ronon et Teyla se trouvait dans celui conduit par le majors Lorne.

Il ne tardèrent pas a se posé, en mode occulté bien sur, non loin de Lalderie. A peine sortie du Jumper Lily leva un regard inquiet vers le ciel, prise d'un mauvais pressentiment. La nuit aller tomber d'ici une heure sur Aélis, et ce serait une nuit de pleine lune. Lily soupira : il fallait que ça tombe cette nuit là....

- Qui a t'il, demanda Lorne, regardant le ciel a son tour.

- Rien, répondit vivement Lily. Je contact l'armée.

Elle sortie son tep de sa poche et composa le numéro de Deran sur une fréquence surprotégé.

- Deran? Où en êtes vous?

- On vient de débarquer au Nord de Laldérie mais...Lil? Qu'est ce que tu fous là?! C'est de l'inconscience, tu sais ce qui se passe cette nuit...

- je ne suis pas prête de l'oublier Deran merci. J'accompagne les Atlantes qui viennent nous prêter mains fortes.

- C'est ce que j'avais cru comprendre oui, fit Deran d'un air quelque peu dédaigneux que Lily ne remarqua pas.

- Le major Lorne est à la tête d'une trentaine d'hommes et...

- Une trentaine d'homme? Waa, voilà qui va faire pencher la balance en notre faveur.

- Deran! S'ecria Lily, surprise par un tel comportement de la part de son ami.

Bien sur elle n'était pas au courant de l'altercation qui avait eut lieu dans l'après midi entre le général et Sheppard.

- Bon c'est pas grave, fit le militaire. On a scanné le terrain, les tephriens sont dispersé un peu partout mais le gros de leurs armée protège le palais. Ce bâtard de Karel doit être a l'intérieur avec Mirwel et l'Atlante. J'ai un plan mais sa risque d'être violent. Si tes Atlante n'ont pas trop la pétoche amène dans le vieux quartier a l'ouest du palais. Les tephrien n'y sont pas. On vous y attendra.

- Compris.

- Hey Lily

- Oui?

- Rappelle leurs d'être discret

Puis il raccrocha. Lily haussa un sourcil : elle avait vraiment l'impression que Deran prenait les atlantes pour des débutants...

- Suivez moi, fit elle alors a Lorne qui fut immédiatement suivit par sa troupe.

Ils ne tardèrent pas a arriver au « vieux quartier ». C'était bien sur un nom qui ne lui convenait guère car rien a Laldérie de restait vieux très longtemps mais il était surnommé comme cela a cause de son architecture qui de toute la ville ressemblait le plus a celle d'origine des Lantiens.

Deran les y attendait. Il regarda arriver les terriens d'un air renfrogner, mais quand il vit que son cousin était avec eux, sa bouderie se transforma en un grand sourire, et malgré le temps qui pressait, il ne pus s'empêcher d'aller a la rencontre de Ronon qui était tout aussi content que lui de ses retrouvailles.

Content de te revoir, fit il en lui filant une de ses accolade dont les Satediens avaient le secrets, ce a quoi Ronon répondit qu'il n'allait certainement pas le laisser s'amuser seul.

Tout cela était touchant, mais cependant ce n'était pas trop le moment pour l'instant et ils le savaient bien. Ils fêterait donc leurs retrouvailles plus tard. Pour l'instant ils avaient des tephriens a chasser et une princesse a sauver. Un colonel aussi mais ça c'était a part pour Deran...

- On va détourner l'attention des tephriens en s'attaquant au gros de leurs troupe devant l'entrée du palais. Pendant ce temps, un petit groupe s'y introduira par les souterrains.

On pouvait en effet accéder aux palais par des souterrains de secours dont une des entré était justement caché dans le vieux quartier. Deran n'avait pas choisis ce lieu par hasard.

- Le problème, continua Deran, c'est que s'ils ont découverts les passages et qu'ils y ont placé des hommes armés, on se fera dégommer dans ses couloirs sans pouvoir rien faire.

- Je m'occupe de libérer le passage.

Tout les regard se tournèrent vers la princesse, plus que surpris.

- C'est de la folie, fit Lorne, très fortement approuvé par Ronon

Mais Lily n'y prit pas garde, le regard seulement posé sur Deran.

- Tu sais que je peux le faire. Je ne craint rien. Si pour une fois je peux me rendre utile et ne pas être un fardeau, alors je veux le faire.

Deran hésita de longue seconde avant de hocher la tête a regret avant de choisir les homme qui s'introduirait dans le palais par les souterrains avec lui. Bizarrement aucun Atlante n'en faisait partie malgré les protestations de Lorne, seul Ronon y fut autorisé . Lily quant à elle regarda de nouveau le ciel : la nuit allait tomber vite a présent, il fallait se hâter.

L'entrée des souterrains était toute proche. L'équipe fut bientôt regroupé devant alors que le reste de l'armée se dirigeait vers l'entrée du palais. Une porte dissimulé dans un murs fut ouverte. Lily se tourna vers Deran avant d'y entrer.

- Je vous ferait signe quand le passage sera libre, fit elle.

- Soit prudente, répondit simplement Deran.

Elle allait entrer dans le souterrain mais Ronon n'était vraiment pas décider a la laisser affronter le danger seule, surtout qu'il avait très bien vu comment elle se battait et qu'il pensait sincèrement qu'elle n'avait pas grande chance d'y survivre si jamais il y avait des tephrien au bout du couloir.

- Je vous accompagne, fit il, lui emboitant le pas.

- Non surtout pas! S'ecria Lily peut etre un peu trop brusquement qu'elle ne l'aurait voulu.

Il ne fallait surtout pas qu'il la vois ainsi. Pas lui. Voyant sa détresse, Deran lui vint en aide, posant une main sur l'épaule de Ronon.

- Elle sais se qu'elle fait, ne t'en fait pas.

Mais Ronon ne semblait pas convaincu. Lily decida de jouer le tout pour le tout. Elle s'approcha de lui, plongeant son regard dans le sien.

- Faites moi confiance, lui fit elle doucement.

Puis, se hissant sur le pointe des pieds (parce qu'il était quand même très grand), elle lui posa une main sur la joue et l'embrassa..

Son intention de départ était de déposer un rapide baiser sur ses lèvres et filer ensuite mais...Elle eut beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal a s'éloigner de lui. Le fait que, une fois la surprise passé, il se soit mit a répondre a son baiser ne l'aida vraiment pas. C'est fou ce qu'elle était bien avec lui, contre lui...elle serait rester là des heure durant....

Mais c'est Deran qui brisa le charme, rappelant Lily a la réalité par une légère pression sur le bras.

- Dépêche toi, lui soufla t'il discrètement.

Et il avait raison : il faisait sombre maintenant, sa transformation allait bientôt s'opperer. Déjà ses cheveux virait dangereusement vers le blanc et ses ongle, bien que déjà long habituellement allait bientôt plus ressembler à des griffes qu'autre choses. Heureusement que l'obscurité masqué tout cela, mais elle n'avait plus une seconde a perdre. Après un dernier regard à Ronon, elle entra dans le tunnel dont la noirceur la dissimula complètement.

Et il était temps. Elle avait a peine fait quelque mètres qu'une grande douleur la parcourue de la tête au pieds. Plié en deux elle ne dis rien, habitué à cela depuis le temps a cette douleur qu'elle ressentait a chaque transformation. Ce n'était jamais agréable de sentir tout son être changer. Elle endura cela pendant une bonne minute, sentant chaque cellule de son corp muter, ses os se reformer, son organisme se modifier...

Quand cela fut passer, elle se redressa. Elle était a présent une wraith, mais pas seulement en apparence. Elle avait également la force et l'instinct des wraith, ainsi que leurs compétence et , malheureusement, leurs appétit.

Heureusement quand même, tant qu'elle n'était pas enfermé dans un endroit clo, elle garder sa raison humaine, elle restait elle même, et c'était tant mieux.

Ne perdant pas d'avantage de temps, elle s'avança dans le couloir. L'obscurité était totale, mais ses yeux lui permettait a présent d'y voir presque aussi bien qu'en plein jours. Elle entendait également beaucoup mieux. C'est comme ça que, une fois arriver a l'autre bout du souterrain, elle repéra la présence de tephrien avant même de les voir et avant même que eux ne la remarque.

Utilisant une méthode vielle comme le monde, elle ramassa une pierre qu'elle laissa retomber tout de suite a prés. Le bruit de sa chute se répercuta dans le couloir et se propagea en écho jusqu'au deux garde. Les soldats tephrien n'étant pas réputer pour leurs grande intelligence, le plan se déroula comme Lily l'avait espéré : l'un deux s'écarta de l'entrée qu'ils gardaient pour aller voir d'où provenait ce bruit.

Elle c'était dissimulé dans un coin sombre du couloirs, si bien qu'il passa devant elle sans rien remarquer....Enfin jusqu'à ce qu'elle se dévoile, le plaquant sur le murs d'en face, le tenant fermement par le cou avec sa force de wraith de sorte a ce que tout cri où paroles soit bloqué dans sa gorge. Le tout se passa assez silencieusement, Lily ne voulant pas que l'autre garde soit alerté. Elle vit juste l'air effrayer de sa victime, son regard fou, avant qu'elle ne lui vole ses force vitale.

Comme elle pouvait avoir honte d'elle même....Honte d'être un tel monstre, honte de tuer ainsi...Mais avait elle le choix? Non. Un long combat l'attendait cette nuit, elle allait avoir besoin de tout sa force et de toute sa capacité de régénération. N'osant le regarder, elle laisser tomber a terre le cadavre du Tephrien. Horrible....

Pourtant sa tache n'était pas terminé, il en rester un. S'avançant silencieusement dans le sombre couloir, le garde mis longtemps avant de la repérer. Et quand il le fit, il était trop tard. A peine eut il l'intention d'appeler a l'aide que Lily était déjà sur lui, recommençant sa sombre besogne, mais avec plus de facilité cette fois : l'esprit wraith commençait a prendre le dessus sur l'esprit humain. Si les choses continuaient ainsi, elle en arriverait au point d'avoir plaisir a tuer et a faire souffrir ses proie, mais il fallait qu'elle se contrôle, rester un minimum elle même, sinon le pire était a craindre.

Reprenant quelque peu ses esprits, elle reprit son tep et envoya un bref message a Deran : « Passage libre », puis elle se dépêcha de quitter les souterrain par une autre sortie, sachant que d'ici peu le groupe de Deran serait là, près a entrer dans le palais, or il ne fallait pas qu'ils la vois ainsi.

Restait après la question « qu'allait elle faire? ». Rester cacher jusqu'à l'aube pour pouvoir reparaitre aux yeux de tous comme une innocente humaine? Ou alors profiter de la force que lui conférait cette apparence pour aider l'armée a combattre les Tephrien. Lily n'hésita pas longtemps pour choisir la seconde solutions. Ce n'était pas sans risque loin de là : elle pouvait être bien être vu par ses allié qui la prendrait immédiatement comme une cible a éliminer, ou alors elle pouvait perdre le contrôle et devenir une véritable wraith qui s'en prendrait au premier venu, qu'il soit Aélisien, Atlante ou Tephrien.

Cependant elle était prête a courir ce risque. Toute sa vie elle avait du supporter cette « malédiction » que lui avait imposé Vatric, elle avait toujours porté ça comme un, fardeau, pour elle ainsi que pour son entourage. La nuit où elle avait faillit s'en prendre a Mirwel la hanterait toujours....Mais là, elle avait l'occasion d'être utile, de mettre cette « malédiction » a profit, alors elle n'allait pas s'en priver. Elle était ainsi a cause des Tephriens, alors les Tephriens allait recevoir la monnaie de leurs pièces. Les combats principaux se déroulaient au palais et à sa périphérie, et elle ne pouvait evidement pas se montrer là, mais rien en revanche ne l'empêchait d'agir un peu en retrait.

Elle fut discrete, et très peu cette nuit là virent cette ombre s'avançant silencieusement, traquant les Tephriens isolé et en finissant avec eux avant même qu'il n'ai pu appeler à l'aide. Elle s'occupa également de repérer et vider tout les endroit où l'envahisseur avait dissimulé armes et munitions pour les besoins de l'armée Tephrienne.
Mimie
- Faites semblant d'être toujours évanoui ou ils n'hésiteront pas à vous tuer ! chuchota Mimie avant de se lever pour rejoindre un coin de la pièce et simuler elle aussi l'évanouissement.

Les gardes entrèrent.

- Ah ben comme ça, ça devrait être plus bien plus simple de les transporter au Palais ! Allez prenez moi ces deux là, on les amène à Karel dans la salle du trône.

Mirwel ne bougea pas plus quand elle entendit le bruit du corps de Sheppard qu'on déplaçait que quand un des soldats l'attacha pieds et poings liés, et la chargea sur son épaule.

Ils ne voulaient pas qu'on puisse les répérer rapidement aussi, ils n'utilisèrent pas de navette aélisienne mais se rendirent à pied avec leurs prisonniers. Aucuns des deux faux évanouis ne broncha en se faisant ainsi balloter tout le long du chemin qui - à pied - devait bien demander un quart d'heure.

Puis, Mirwel sentit enfin derrière ses paupières les lumières du centre ville et bientôt , elle reconnut, toujours inerte sur le dos de son soldat tephrien, le bruit des grandes portes d'entrée du palais.

Ce bruit fut immédiatement suivis de cris " princesse !!!! Colonel !!! " et de coups de feu. Elle entendit tomber un à un les corps du personnel du palais puis elle entendit une violente altercation de la part des gardes de la sécurité qui selon les sons qu'elle pouvait percevoir tourna vite en faveur des tephriens, plus nombreux.

Elle se sentit vraiment impuissante et cela la fit rager et la désespéra. Karel aurait intérêt à en baver pour ces innocents.

Elle sentit qu'on la hissait dans l'ascenceur et la voix de l'appareil annonça bientôt : 282ème étage : salle du trône de la princesse Mirwel.

" Alors on y est enfin..." pensa-t-elle, stoïque

Elle entendit Karel lâcher un " ah ! " de contentement et sentit les gardes la déposer à ses pieds.

Karel au dessus devait beaucoup s'amuser, sa voix seule trahissait son impatience et son excitation :

- Allez, réveille-toi, je n'en ai pas fini avec toi !

Histoire de bien la réveiller, il lui envoya un puissant coup de pied dans les côtes.

Elle savait qu'elle devait jouer son rôle et tint son rôle à merveille malgré là douleur : elle fit celle qui se réveillait en sursaut sous le violent choc de la botte de Karel contre elle.

- Oh ! Navré, je te réveille ? Je n'en ai pas pour longtemps, ne t'inquiète pas. Quand j'en aurai fini, tu pourras te reposer toute l'éternité. Ou pas...!

Il lui attrapa le bras et la tira, avec l'aide d'un soldat, sans ménagement au pied du grand trône en verre ouvré d'argent.
Bien sûr, elle se débattit furieusement.
Ce qui lui valut un bon coup de poing ( tephrien le poing , tephrien :s ) à l'origine destiné au nez mais qui dévia sur ses lèvres tant elle gesticulait. Elle gémit, sentant ses dents entamer sa lèvre inférieure et la plaie saigner abondamment.

Karel ricana et invita le garde à continuer son oeuvre :

- Désolé, je vais retarder ta fin, tendre Mirwel. Je m'amuse trop.

Il alla s'asseoir avec un air orgueuilleux au possible sur le trône ( qu'il estimait être sien de toute façon ) et croisa jambes et bras.

- Allez-y ! Continuez. Elle ne dois plus pouvoir bouger pour qu'on puisse lui insérer le sérum dans les veines.

Le tephrien sourit de sa grosse tête de pitbull et avec son collègue, il commencèrent une séance de kinésithérapie très spéciale :
ils s'appliquèrent avec des renforts ( Mimie ne savait vraiment pas se tenir tranquille) à lui tordre les membres jusqu'à entendre un gros " CRAAAC !!!" riant de plus belle aux hurlements de la pauvre poupée qu'on désarticulait.

En face, Karel s'éclatait, dévorant le spectacle d'un regard captivé et radieux, applaudissant même parfois.

Il leur demanda, tout joyeux, si elle pouvait encore bouger à présent. Ils rirent grassement et déclarèrent :

- Ah bah, là ! Si elle peut bouger avec deux bras et deux jambes cassés, elle est très forte !

- Bon, parfait ! Faites attention quand même, on n'est jamais au bout de nos surprise avec elle. Cette fille est rusée...

( il se pencha vers Mirwel sans pour autant se lever de son royal emplacement.
Les soldats tenaient à présent une Mirwel en sale état qui souffrait le martyr, la tête baissée, peinant à respirer. Ils étaient obligés de la soutenir à genoux devant Karel pour ne pas qu'elle s'effondre au sol.)

...Mais je suis le plus fort...! chantonna-t-il quasiment.


Puis il fit signe à un de soldats d'approcher. Celui-ci tenait une large seringue entre les doigts.

- Voilà, ma belle, nous ne te retenons pas plus longtemps. Merci beaucoup, on a bien joué tous les deux, je me suis amusé comme un fou ! Ceci est un sérum qui mettra fin à ta vie.

- Sa...Saloperie...murmura faiblement Mirwel, trop brisée pour lever la tête.

- Oh, ne me remercie pas encore. Tu ne sais pas ce que c'est n'est-ce-pas, ce sérum ?

La princesse eut un petit rire à peine audible.

- Ceci, très chère, est le même sérum que celui qui a fait de Lily ce qu'elle est...Sauf que Lily n'a pu en recevoir qu'une partie.
Je compte bien rectifier cette erreur et aller au bout des choses avec toi.

Mirwel sentit que le garde approchait la seringue d'elle et leva aussitôt un regard noir teinté de terreur vers Karel.

- Oh, ne me regarde pas comme ça. Je pourrais presque culpabiliser. fit Karel d'un ton moqueur en imitant le petit être fragile (lol, mais à qui peut il bien penser ? XD ).
Et puis, au fond, dis-toi que c'est une chance ! N'importe qui tuerait pour pouvoir rentrer dans la peau de son ennemi...!

Et il partit d'un rire à la fois féroce et enjoué.

Mirwel pouvait sentir le soldat qui cherchait la veine principale à l'arrière de son cou.

A ce stade, là, elle s'en foutait de finir en wraith. Karel était une ordure, Deran arriverait sûrement trop tard pour elle mais au moins, Karel paierait. Cela lui permettait de garder espoir même si elle devait finir là, comme ça, sa vie de princesse Mirwel.
Son seul regret était de ne pas avoir pu leur dire aurevoir...

Là, on y était, l'aiguille frôla sa peau : le garde tephrien se préparait à l'enfoncer dans sa veine.
Lily
Tellen resta silencieux pendant que les deux prisonniers contactaient des renforts, guettant le moindre bruit pouvant revenir de l'arriver de son demi-frere ou de ses garde. Bruits qui ne tardèrent pas a se faire entendre d'ailleur.

Tellen rattrappa le tep quand Mirwel le lui lança et s'appreta a le remettre a sa place quand il fut arreter par la question de la princesse. Il se mis a chercher rapidement un moyen pour eviter de repondre mais ce sont les tephriens qui le sauvèrent de cela bizarement.

- Je n'ai fait que suivre ce que je crois juste, fit il, toujours aussi gené face a des remerciments. Moi aussi je doit vous remercier.

Ce renseingnement sur ce passage allait vraiment l'aider.Une main posé sur le coeur, il inclina legerement la tete dans la direction de la princesse en signe de remerciment. Un salut decidement bien plus aélisien que tephrien lol.

- Bonne chance a vous aussi.

Les tephrien se rapprochant de plus en plus, il se depecha de remetre le tep a sa place, de refermer la cellule (ba vi) et partir par le chemin indiqué par Mirwel.
Mimie
Sheppard en resta carrément baba lol et Mirwel fronça un sourcil avec soncsourire et son air " toi-jt'aime-bien !".

Ce type avait raison. Qu'ils essayent de sortir et tous les tephriens se jetteraient sur eux comme une meute de chiens sur un os à moelle.
En revanche, lui filer son tep...

- Ca c'est ce que j'appelle de l'aide ! Merci mille fois !

Elle prit le tep qu'il lui tendait et lui adressa un regard reconnaissant.
Elle se rappela alors qu'elle possadait le pouvoir de lire dans les pensées...Par manque de temps - Karel pouvait débarquer d'une minute à l'autre - elle sonda rapidement son esprit, à la recherche du mensonge et de la traîtrise. Mais n'en trouva rien. Elle voyait dans ces cas là, une sorte de lumière à l'intérieur des gens. Tantôt blanche, tantôt noire, le plus souvent grise mais celle de ce soldat là tirait bien plus vers le blanc que toute les lumières du genre qu'elle avait déjà vues. Il semblait même fondamentalement bon.
Ce gars là semblait...différent des autres tephriens.
D'ailleurs si elle s'était découvert ce pouvoir avant son couronnement, elle aurait pu détecter ce salaud de Karel et le démasquer bien vite mais manque de bol, il s'était montré plus tard...:s
Dommage, vraiment...
Mais pas le temps de papilloner : elle devait appeler Deran.

Elle regarda Sheppard qui n'avait pas dit un mot depuis l'entrée en scène du "tephrien sympa ".

- John, cet appareil me permet de contacter à la fois notre site alpha et Atlantis.
(Ses doigts pianotèrent sur le petit clavier et elle rentra son code personnel pour une communication double avec la base alpha et Atlantis. )
J'établis un contact entre nos bases, préparez-vous à parler au Dr Weir.

" Code Princesse Mirwel détecté. Contact autorisé."
Un grand fuseau lumineux sortit de l'appareil et s'ouvrit dans une forme d'écran holographique où apparurent le Général Dex ainsi que le Dr Weir.

- Base Alpha, Atlantis, ici Mirwel. Karel s'est évadé de prison avec l'aide des armées tephriennes. Ils ont envahi Laldérie et nous retiennent prisonniers dans un cellule. Demandons renforts immédiats pour arrêter leurs armées.

- Princesse ? fit aussitôt la voix inquiète de Deran. Est-ce que vous êtes blessée ?

- Ca ira. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Ils sont partis chercher un sérum de je ne sais quoi et peuvent revenir d'une minute à l'autre.

- Ils ont l'air nombreux et pas mal armés, Elisabeth. Je crois que nos équipes ne seront pas de trop. ajouta Sheppard.

Ils entendirent des bruits dans un couloir éloigné et la voix d'un tephrien résonna.

- Vous, suivez-moi. Karel nous a ordonné de les traîner jusqu'au palais. Il dit qu'il veut qu'elle voie bien son royaume avant de se transformer !

- Ouuaaiis deux minutes. On finit la bouteille.

- Crétins de bande d'ivrognes. Karel va vous faire étriper s'il vous chope bourrés ! On doit prendre cette ville. Après on pourra piller leurs caves. Karel l'a promis.

- Ouaaais ! Vive Karel ! Hé, y sont où Torbag et Rugor ? Y zaccompagnaient pas Karel là-bas ?

- Sont restés avec. Allez grouilez-vous, sacs à vins !

" Merde. Ils reviennent " pensa Mirwel.

- Nous devons vous laisser. Faites vites et ne lésinez pas sur les moyens. Mirwel, terminé.

Elle fit un bref signe de tête qui voulait clairement lui dire " butez-les tous !" puis elle éteignit le tep et le lança à Tellen pour qu'il le remette à sa place.

- Merci encore...c'est quoi votre nom ?

Elle entendit un tephrien râler plus fort que les autres :

- Allez, au boulot ! On doit les ramener à Karel ! Ils sera pas content si on le fait attendre.

Mirwel décida d'abréger les présentations pour revenir au plus utile :

- Peu importe. On vous doit une fière chandelle. Ces tephriens ne sont pas ceux qui sont partis avec lui. Ils ne vous ont pas vu, vous pouvez encore filer. Vous trouverez un passage sous la plus grande dalle au fond de la salle des gardes, là-bas à droite. ( bruits de tephriens beurrés et de clés ) Sauvez-vous ! Bonne chance !
Lily
Ca se passait mieux que ce que Tellen avait d'abord envisagé. Elle était mefiante c'est vrai, mais c'etait compltement normal. Là au moins elle n'avait pas encore essayé de le tuer comme les trois tephriens qui gisaient a ses pieds.

- Je ne vais malheureusement pas pouvoir faire grand chose, a par vous remettre ceci:

Il tendis a Mirwel son tep qu'il avait recupéré.

- Appelez de l'aide, c'est tout ce que je peux vous conseiller. Sortir d'ici, même avec mon aide, sera impossible.
Mimie
Mirwel regarda le garde avec un étonnement plus que visible.

- Vous..vous voulez sa chute ?

Elle prit deux secondes pour réfléchir.

" Il a l'air sincère mais qu'est-ce qui me dit qu'il n'agit pas pour Karel en réalité...Prudence, Mimie, prudence...."

Elle remarqua de la méfiance aussi chez Sheppard à côté d'elle.

La princesse prit alors les devants :

- Un tephrien qui veut en couler un autre ?! J'adore ! Et qu'est-ce que vous nous proposer pour détruire cet ordure ?


Edité le 01-05-2009 à 21:12:07 par Mimie


Lily
(lol, on touche pas a sa maman ^^. J'adore Karel )

Sauf que ce garde n'etait pas n'importe quel garde...En fait, il n'etait même pas garde du tout: c'etait Tellen, habillé en soldat Tephrien. Il s'etait glissé discretement jusqu'a l'entrée de la cellule pendant que Karel "s'amusait" avec ses victimes. Il avait tout de suite repéré les affaires des prisonniers qui leurs avait été bien entendue confisqué : les armes du colonels, le tep de la princesse, etc...

Il etait resté bien silencieux devant la cellule pendant la seance de torture, les poings crispé devant l'ignoble cruauté de son frère. Comment pouvait t'il avoir le même sang? Ils etaient si différents...Il se retenait pour ne pas debouler dans la cellule pour tenter d'arreter cela. Il ne supportait pas de rester là, a ne rien faire alors que la princesse était en train de souffrir de la sorte. Mais il etait realiste aussi : ce n'etait pas lui qui alait reussir a mettre a terre 4 gardes tephriens en plus de son frere. Il fallait qu'il se rendent a l'evidence : il ne pouvais rien faire...pour l'instant.

Il attendit donc que vienne le bon moment. Il frola la crise cardiaque (il doit y etre habitué lol) quand Karel sortie de la cellule et s'adressa directement a lui, craignant qu'il le reconnaisse. Même si a vrai dire, dissimulé ainsi par l'ombre, il y avait peu de chance.

Contrairement a ce que croyait Mirwel, il n'etait pas "bouché". Il avait parfaitement entendue ses compatriote se faire tuer, mais il n'avait pas du tout la moindre envie de leurs porter secours. Et il n'avait pas trop envie d'aprocher non plus car, prise dans son elan, la princesse pourait tres bien le prendre pour ce qu'il n'etait pas et le tuer tout aussi rapidement. Il prefera donc attendre que cela ce calme quelque peu. Il faillit mourir une seconde fois, mais en s'ettouffant cette fois, quand Mimie sortie son "Ouais, c’est de famille". Merci bien, et dire qu'il allait les aider, he bien! Mais Tellen ne s'arreta pas a ça.

Il hesita une derniere fois puis il s'avança vers les deux prisonniers, les mains bien visible histoire de montrer qu'il n'etait pas un dangé pour eux. Non, ils n'auraient pas besoin de s'occuper de lui : il se livrait lui même. Il nota bien l'etonnement de la princesse qui etait plus que comprehenssible.

- Je sais que les apparences jouent contre moi, fit il, mais je suis là pour vous aider.

Dur a croire, il devait l'admettre : apres tout...il etait tephrien. Il posa son regard sur Mirwel.

- Je sais qu'elle haine vous pouvez ressentir envers Karel, et vous devez me croire : j'ai autant envie que vous de precipiter sa chute.
Mimie
Il continua plusieurs fois à la faire brûler au même endroit par son bureau mais elle refusa catégoriquement d’avouer l’emplacement des générateurs.
Au bout d’un moment, Karel s’impatienta un peu :

- Toujours aucune réponse ? Peut être n’est-ce pas le genre de torture qu’il te faut…Que dirais-tu si je te livrais à mes hommes ? Une superbe fille comme toi…je suis certain que ça leur plairait… !

Mirwel eut un rire méprisant à travers ses larmes.

- Tu peux me faire tout ce qui te plaît. Me brûler vive, me jeter en patûre à tes grosses brutes de tephriens, me prendre pour toi seul si ça te chante, je m’en moque bien. Jamais je ne trahirais Aelis !

- Bien...Si tu prend ça comme ça…

Il fit signe au garde de reprendre la torture. Alors qu’elle essayait tant bien que mal de retenir ses plaintes déchirantes, il s’agenouilla face à elle.

- J'avoue que ton offre est plutôt intéressante… Oui, je crois que vais me laisser tenter...fit-il, les yeux brillants de voir son ennemie à sa merci.

Mirwel aurait voulu plus que tout le réduire en boullie, lui cracher au visage mais elle en était arrivée au stade où elle souffrrait trop pour pouvoir même essayer.
Cela sembla plaire à Karel qui s’approcha d’elle , un sourire vicieux sur les lèvres.

- J’aurais préféré que ça soit Lily, mais bon, je ne vais pas me plaindre… ! Mon seul regret est que ton cher satédien ne puisse pas assister à tout ça.

Il attrapa son visage à présent dévasté de larmes et l’embrassa à nouveau. Il savait que ça ajoutait à sa douleur et il adorait ça : il fit durer le plaisir, jouant cruellement avec ses belles lèvres brûlantes à cause de la fièvre qu’avait provoqué en elle ce fer ardent.

- Essaye donc de me mordre maintenant… murmura-t-il en riant et en saisisant à nouveau ses lèvres par pur vice.



Il sentait que sous ses mouvements, Mirwel devenait folle de rage et de douleur, son supplice l’empêchant de répliquer à ses attaques. Karel en profita pour l’enrager en davantage. Tout en l’embrassant avec un délice sadique, il fit glisser une main sur son épaule puis le long de son bras, ses lèvres se promenant petit à petit dans son cou puis dans le creux de son épaule.

Mirwel refusait bien sûr d’entrer dans son jeu cette fois, mais difficile de faire preuve de ruse quand on est maintenues par quatre armoires à glaces et marquée au fer rouge dans le dos en même temps…

- Dis-moi où ils sont. lui chuchota-t-il à l'oreille

- Non.

- Dis-le-moi où je te continue et tu le regretteras amèrement.

- Tes… ( elle retint un râle de douleur, le V venait de retrouver la brûlure de son dos) menaces… ne m’effraient pas.
Tu me vois donc vraiment navré de t’infliger ceci…

Il regarda les gardes tephriens avec un air sugestifs.

- Je crois que l’heure de votre récompense est venue…

Il recula, certain que ses hommes le comprennaient. Et ceux-ci ne le comprennaient effectivement que trop bien.

- Chère Mirwel, je te donne encore une chance de me dire où sont ces générateurs. Sans quoi je te laisserais à ces soldats qui – comme tu peux le voir – n’attendent que ça.

- Espèce d’ordure ! Tu ne sauras par aucun moyen ce que tu veux entendre !!!

- Bon, très bien. Alors vous deux avec moi ( il fit signe à deux soldats ) et vous ( il regarda les deux autres et le bourreau ) amusez vous bien, je vous laisse un bon quart d’heure, ça devrait vous suffire à la mater. Nous, on va chercher le sérum.

- KAREL !!! JE T’AURAIS, TU ME LE PAIERAS !!! SALE FILS DE PUTE !!! *( cri du cœur – et vlan pour Ressia )*


Karel vit brusquement volte-face, l’œil quasiment rouge XD.

Il s'abbaissa vivement à sa hauteur, attrapant sans ménagement sa mâchoire entre les doigts de sa main droite, les resserrant sur elle comme s'il avait voulu la broyer ( ce qu'il aurait en effet adoré ).

- Ne- parle- jamais de ma mère de cette façon !!!
* On touche pas à maman !!! * XD
( Il regarda les gardes, sincèrement énervé ) Ne lui faites pas de cadeau. Et si l’autre se réveille, tuez–le.

- KAREEEL !!!

Mais Karel que Mirwel énervait vraiment sortit de la cellule, il faisait complètement noir dans le couloir et il s’adressa au soldat qui gardait la cellule et restait à l’écart dans l'obscurité.

- Toi ! Veille à ce qu’elle reste là dedans avec eux. Je sais ce dont elle est capable.

Puis il tourna les talons, laissant Mirwel se débattre dans les mains des tephriens qui essayaient de la toucher. Maintenant que le V en fer avait quitté sa peau, elle se sentait de nouveau apte à se battre. Elle rusa à nouveau – ça n’était pas pour rien que les tephriens n’étaient pas réputés pour leur intelligence…- et fit semblant de se rendre. Quand il furent tous suffisament près, elle leur envoya à chacun un violent coup selon leurs dispositions :
L’un le prit en pleine tête, l’autre dans le ventre et l’autre entre les jambes.
Tous surpris mais formés au combat virent aussitôt répliquer. Mais mirwel avait eu Deran pour maître de combat ainsi que Lily dans ses périodes wraith. Il essayèrent de la retenir par sa longue robe mais elle en déchira bien vire partie traînante, en faisant une robe au style particulier pour pouvoir bouger comme elle voulait.

Elle se jeta ensuite sur eux, raflant leurs armes pour les jeter dans les braises et les empêcha d’aller les récupérer en leur collant le plus de coups possible.
« Tephrien ? Tu cognes ! » lui avait un jour appris Deran dans les techniques de défense selon l’ennemi.
Elle cogna donc. Et sans aucune vergogne. Elle détruisit carrément le nez de l’un puis l’enfonça dans son crâne et tourna la tête de l’un jusqu’à la faire craquer et le tuer. Le dernier, le bourreau attrapa le V en fer luisant. Electrisée à sa vue, Mirwel le mit à terre et lui renversa d’un puissant coup de pied la totalité des braises dessus. Pas aussi cruelles qu’eux tous, elle attrapa une des armes qui étaient tombées avec, et , se moquant pas mal de la brûlure que lui infligeait le contact du métal brûlant dans les mains, elle l’abattit d’une balle dans la tête.


Contrairement à ce à quoi elle s'attendait, elle ne vit personne arriver pour porter secours à ces saletés de soldats tephriens - pourtant Karel avait bien parlé à un garde devant la cellule ...bizarre : celui ci n'avait pas bronché une seconde en entendant ses coéquipiers se faire tuer...

" Bah, il est sûrement trop beurré !" une habitude courrante sur Tephra...

Elle se donna deux seconde pour reprendre ses esprits et ensuite, se précipita vers le corps de John Sheppard, encore assomé dans le fond de la pièce. Elle attrapa les clefs de ses attaches d’acier et l’en libéra.

- John ? ( elle le secoua un peu voyant qu’il ne tarderait pas à émerger)

- Mirwel… ? (Il regarda partout autour de lui) Que s’est-t-il passé ? Où sont-ils ?

- Karel est parti avec deux d’entre eux et ceux là sont morts. Je m’en suis occupée.

- Combien vous croyez qu’il en reste ?

- Je n’en sais rien. En tout cas, on en a un juste devant la cellule. Il doit d’ailleurs être sacrément bouché pour ne pas voir entendu le vacarme que j’ ai fait.

- Ils ne m’ont pas l’air très futés comme type.

- Les soldats, non, mais méfier vous de Karel.

Sheppard sembla alors dans la pénombre distinguer l’état de la princesse.

- C’est eux qui vous ont fait ça ?

- Oui, la robe c’est les soldats et la brûlure, ce cher Karel . Mais ça va aller, j'ai vu pire.

" Oui, enfin...tout est relatif !"

- Ce type m’a l’air d’un vrai cinglé.

- Ouais, c’est de famille.
Faut se tirer de là, je sais par où sortir sans être repérés. Mais ils ont posté des gardes partout si ce sont des tephriens. Non, en fait, on ne pourra pas sortir. Il vous faudrait Lily là, avec sa maîtrise mentale elle nous serait plus qu’utile…Bien sûr, ils nous ont pris mon tep...Je sais ! On va attirer le dernier garde et l’éliminer pour lui prendre les clés et nos affaires. Je m’en occupe, je saurais lui briser la nuque assez rapidement. Murmura-t-elle.

- Vous savez quoi, je suis heureux de pas être votre ennemi !

Mirwel sourit. Elle sentit un pincement au cœur comme elle se sentait coupable et attirée à la fois. Pauvre Sheppard, il ne méritait d’être l’instrument de sa vengeance envers Deran…Avec le recul, elle se trouvait méprisable. Seulement, elle ne mentait pas à Sheppard, elle était sensiblement attirée par cet homme. Et puis maintenant, Deran et elle avaient en quelques sorte règlé leurs différents…Elle n’avait plus à utiliser John Sheppard pour punir l’attitude de Deran. Et si elle se montrait un peu sincère pour changer ?
Elle en prit la résolution. Elle n’avait pas le droit de jouer comme ça avec les sentiments. Les autres n’étaient pas des pions sur leur échéquier à Deran et elle…

Elle opta donc pour rester toujours sincère envers Sheppard.

- Rassurez-vous. Vous êtes tout le contraire.

Sans aucun jeu de séduction, elle lui adressa un sourire chaleureux et posa sa main sur l’épaule du Colonel. Puis, sans trop l’avoir prévu, juste parce qu’elle le sentait ainsi, elle se pencha vers lui et embrassa ses lèvres d’une façon totalement différente de celle dont elle avait usé avec Sheppard avant. Beaucoup plus douce, beaucoup plus vraie en fait.

Celui-ci ne su d’ailleurs plus quoi dire – et au fond pourquoi parler dans ces cas là ^^- et lui rendit son baiser avec une même délicatesse.
Mirwel se détacha peu à peu et lui sourit encore puis déclara :

- Bon allez, il nous faut les clés. Ou j’en connaît un qui sera ravi de nous faire la peau… !
Je m’occupe d’attirer le garde.

- Vous n’aurez pas à le faire…fit la forme du garde dans le noir.

« Mince ! Il entend alors ? Pourtant j’ai tué tous ses collègues et il n’a pas bougé d'un pouce… » pensa Mirwel, carrément surprise.

( Bon voilà, j'ai fait parler Tellinou juste pour le début - j'espère que ça va :s - Je te propose de faireensuite parler toi-même Tellen et moi Mirwel et Shepp. Ca sera plus vivant, plus tellenien et plus marrant pour toi plutôt que d’attendre que j’aie fini. A Tellinou donc )

*Tellinou powaaaaa*
Mimie
Mirwel restait assise à fusiller Deran du regard alors qu’il passait la main dans les cheveux de Lel-See. Elle crut qu’elle allait hurler quand il attrapa la main de cette mijaurée en l’entraînant dans un coin reculé, à l’intérieur d’une grande tente blanche.
Dégoûtée, elle saisit sans réfléchir un verre d’alcool aelisien mentholé très puissant.
Elle en était à la moitié du verre quand Spark débarqua accompagné de Seelia, un bras autour de ses épaules. La demoiselle en question lui lançait des regards charmés et languissants…
Mais Mirwel n’en vit rien, trop occupée à noyer sa rage dans l’Islyen.
- Hey, Mirwel, doucement avec ça ! La dernière fois qu’Orthan en a pris, on l’a retrouvé entrain de danser à moitié nu sur un comptoir.
Mimie haussa un sourcil, plutôt étonnée, regarda son verre et le reposa en se disant que décidément l’attitude de princesse chez elle, ça faisait peur !
Seelia sourit et demanda :
- Comment va la princesse Lily ?
- Oh, bien…Elle est restée sur Atlantis avec…
Spark la coupa avant qu’elle ne fasse une bourde qu’elle regretterait sûrement.
- - Tiens, où est Deran ?
Ce qu’il ignorait, c’était que demander ça était une bourde encore pire…
Mirwel se rembrunit aussitôt et repris le verre d’alcool de menthe, le portant à ses lèvres.
- Avec Lel-See dans la tente blanche.
- Oh…je vois… (il se gratta la tête, l’air embarrassé Bien, écoutes, tu vas venir avec nous, y a un pote à moi qui organise une super fiesta, ça te fera du bien ça.
- Pour me retrouver complètement ivre avant ce soir et qu’on dise partout que la princesse boit comme un trou ? Merci, bien…Non, c’est gentil Spark..mais je préfère rester là.
- Comme tu voudras, princesse mais n’abuse pas de ça. Fit-il en montrant la boisson verte.
- J’essaierais…
- Bon, désolé, il faut qu’on te laisse, je vois Orthan, Sheppard et Ker’qui arrivent. Surtout tu ne nous as pas vu ensemble !
- O.K.
Spark et Seelia filèrent mais Spark lâcha quand même un sourire en se retournant :
- Même pas pour des mokipalls, hein ?

Il évita de peu un vaisseau en sucre en riant. Mirwel, l’auteur de cette attaque, eut aussi un petit rire et leur fit signe de déguerpir en voyant Ker’ se rapprocher en discutant avec Sheppard et Orthan.
- Alors ? Comment était ce vaisseau ? demanda-t-elle à Sheppard tandis qu’Orthan regardait avec un mélange d’inquiétude et de méfiance , l’ alcool vert menthe dans sa main.
- Plutôt intéressant. Il y a deux ou trois trucs qui auraient bien servi à nos Jumpers.
- Pas étonnant vu que Aelis possède une culture qui descend directement des Anciens, déclara Ker’, En fait, on pourrait même dire que les Lantiens correspondent à l’ère primitive sur cette planète.
Mirwel fixa l’intéressé puis le lieutenant Bell avec un sourcil haussé.
- Oui, oui, il sait être sérieux parfois. Lança Orthan à voix basse.
- En parlant d’être primitifs, où sont Deran et Spark ? demanda Ker’, indifférent à la remarque de son ami.
- Spark chez un ami et Deran…avec Lel-See.
- J’adore ta tête quand tu dis ça, Mimie.
- Merci, Ker’. -_-‘
- De rien !
- Bon alors, hum..Qu’est-ce qu’on fait cet après midi ?
- Bonne question, Orthan…Je vais devoir comme tout les ans discuter de la cérémonie d’ouverture avec le gouvernement et après…j’imagine qu’il sera temps de parler alliance…fit-elle avec un regard charmeur à Sheppard.
- Ah ouais, carrément ?! Vous pensez fixer pour quand la date du mariage ?
Deux voix lancèrent un « Ker’ !!! » indigné alors que Sheppard prenait son petit air perplexe.
Le Ker’ en question s’esclaffa et ajouta :
- Vous êtes pas déjà marié quand même ?
- Je l’ai été, une fois mais je ne suis pas près de recommencer !
- Sérieusement ? demanda Mimie, Vous avez déjà été marié ?
- Croyez-moi, si c’était à refaire, je ne retomberais pas dans le piège.
- Un piège ? Tout dépend de votre expérience, bien sûr mais je ne pense pas que le mariage soit une erreur quand il est longument réfléchi. Répliqua Orthan
- Wouarf ! « Longuement réfléchi » ! Pourquoi ça ne m’étonne pas de toi ? s’exclama Ker’
- Tout le monde n’a pas une épouse aussi adorable et dévouée que la tienne, Orthan. Souligna Mimie sans prêter attention aux médisances du joyeux luron.
- Vous êtes mariés depuis longtemps ? demanda Sheppard
- Ca fait 2 ans.
- Et il a même des mômes ! répliqua Ker’
- Oui, des triplés.
- Trois bouts de chous aussi calmes que leurs parents. Sourit Mirwel
- Famille « deux d’tens… »….
- Ker’ ! coupa Mirwel en lui envoyant un coup de pied dans les mollets sous la table.
- Aaaïeuh !
- Tiens, revoilà Spark. Constata Orthan
- Hé, il était pas parti chez un ami ? se méfia soudain Kerregan.
- Si si ! confirma Mirwel ? Alors Spark comment c’était chez ton ami ?
- Ah oui ! Mon ami… Eh bien, très sympatique.
- Nan, mais,euh c’est bon. J’ai capté que Mirwel mentait. Arrêtez la comédie, je suis pas idiot non plus ! Alors, t’était encore fourré avec Seelia…Avoue !
- Ker’..écoute, je….
- Tu… ! Tu n’as pas le droit de l’approcher, je te l’ai formellement interdit !
- Bon sang, c’est pas vrai, ça ! J’ai aucun ordre à recevoir de toi ! Et je vois ta cousine si ça me plaît !!!
- Et moi je te dis de rester loin d’elle !!!
- STOOOOOOOOOOOP ! intevint Mirwel voyant que le ton montait et que les esprits s’échauffaient. Je crois que Seelia est assez grande pour décider qui fréquenter ou pas. Alors je vous propose à tous les deux de la laisser vivre sa vie et sortir avec Spark si ça lui chante.
- Ah ouais ?! Pour qu’il la laisse tomber comme une vieille chaussette pour une autre au bout de deux semaines ?! Je le connais, Mirwel ! Au lycée, il ne pouvait pas garder une fille plus d’un mois avant d’aller voir ailleurs.
- C’était le lycée , Ker’….le raisonna Mimie. Les gens changent …(elle eut tout à coup un regard noir vers la droite)…enfin pour la plupart…
Deran venait de revenir, Lel-See au bas, les cheveux un peu ébourrifés et un sourire vainqueur aux lèvres. La blonde l’embrassa - Mirwel serra son verre dans sa main aussi fort qu’elle pouvait et tourna le regard ailleurs. Lel-See s’envola de sa démarche chaloupée, en faisant des signes d’aurevoir de la main.
Deran attrapa une chope de bière sur une table-buffet et vint s’asseoir parmi les autres.
Plus personne n’osa piper mot en voyant Mirwel à deux doigts de l’explosion.
- Bien, nous sommes au complet. On rentre. Maintenant. Décréta la princesse d’un ton sans appel.
Elle appuya sur une petite télécommande et un vaisseau de ville rappliqua vers l’entrée du parc. Elle se leva, laissant son verre sur la table en claquant le fond sur le bois et se dirigea d’un pas rapide vers la capsule qui les attendait. Elle monta à l’intérieur. Les autres, comprenant qu’ils avaient intérêt à suivre, grimpèrent aussi à bord.
Mirwel appuya sèchement sur le palais au centre du plan qui s’illumina et le vaisseau démarra en trombes, la princesse de Laldérie l’ayant réglé à la vitesse maximum.
Elle ne prononça pas un seul mot du trajet.
De toute façon, la parole fut monopolisé par Ker’ qui se chamaillait avec Spark sur le sujet « cousine ».
Le vaisseau arriva finalement au palais et Mirwel sortit d’un bond, rentra de son pas impérieux de princesse furax suivie de près par le reste des hommes qui sentaient bien que le moindre pas de travers à cet instant leur coûterait cher.
Alors qu’elle entrait dans le palais, la quasi-totalité des employés ou ministres présents s’éloigna de son chemin, craigant l’imminente colère royale. Certains courageux s’approchèrent cependant et tentèrent de lui toucher un mot sur qui une affaire courante, qui une demande personnelle. Avant même qu’ils aient ouvert la bouche, elle les arrêta d’une main tendue, droite et dure. Puis, elle s’enfourna dans l’un des immenses ascenseurs et appuya sans pitié sur le bouton de son étage « chambre ».
Arrivée là haut, elle ôta ses chaussures et les jeta rageusement à l’autre bout de la pièce.
- Ah c’est comme ça ? Accroche-toi satédien de malheur parce que moi je vais te montrer ce que c’est que de faire mal !!!

Elle enleva sa robe éclatante pour passer une veste et un pantalon noirs griffés du symbole de Laldérie, toujours pas calmée et enfila des grandes bottes noires à hauts talons, détacha ses cheveux, les tira en une longue queue de cheval et changea ses boucles d’oreilles pour des plus simples anneaux en or blanc.

Elle ferma les yeux et respira un bon coup, toujours remontée contre Deran cependant , et quitta la pièce pour rejoindre ses ministres quelques étages en dessous.

Elle fut la dernière à entrer dans la salle des ministres, Sheppard, Deran et tout les membres du gouvernement déjà assis autour de la grande table ovale en verre opaque argenté.
Elle traversa la pièce d’une démarche franche signifiant clairement « ne m’emmerdez pas » et vint s’asseoir à sa place, en bout de table, dos au mur. Elle attrapa la feuille et le stylo qui avait été préparés pour elle.

- Bonjour messieurs, le conseil étant réuni, commençons. Qu’avez-vous pensé de la cérémonie d’ouverture ce matin ?

Les ministres donnèrent leur avis et chacun y alla de sa petite idée pour améliorer encore cet évènement l’an prochain.
- Bien, je crois que nous avons tout évoqué, je propose à présent de passer à la discussion concernant l’alliance d’Aelis et d’Atlantis.
- Excellente idée. Approuva Sheppard.
- Je ne crois pas, non. Lâcha sèchement Deran.
- Pardon ? fit Mirwel à la fois interloquée et agacée
- C’est évident, non ? Atlantis n’a rien à nous offrir.
-
- Cette fois, le regard de Mirwel se fit plus méfiant, comme si elle savait par avance la tournure que prendraient les évènements.
-
- Je ne suis pas de cet avis, Général.
-
- A ce ton sans appel, tout autre se serait immédiatement fait oublier pour ne pas s’attirer les foudres royales. Mais Deran Dex était bien moins docile que les autres Aelisiens.
-
- Dois-je comprendre que gaspiller nos forces, notre matériel de guerre et le temps précieux que nous aurions déjà pu mettre à profit dans la lutte contre nos ennemis, ne vous gêne pas ?
- Cela me gênerait en effet si c’était du gaspillage.
- Mais vous considérez qu’une alliance avec eux n’en est pas.
- Exactement.
- Vous avez tort.
- Vraiment ? Et pourrais-je sur quelle « brillante » réflexion vous basez cette théorie ?
- Une réflexion ? Les wraiths circulent librement dans la galaxie, bouffant des milliers de populations comme bon leur semble et vous, vous préférez parlementer alors que nos ennemis s’offrent tranquillement un buffet à volonté ! La voilà ma réflexion !
-
- Deran avait le chic pour envoyer à la tête des gens –quels qu’il soient- leurs quatre vérités et pour exprimer ses points de vues clairement, sans aucune équivoque et de la façon la plus directe si possible. Tous l’avaient compris – souvent à leur dépens – et le craignaient légèrement…Tous sauf ses amis et surtout Mirwel.
- Le Satédien n’avait jamais réussi à l’effrayer ou à se faire craindre d’elle.
-
- Il faut dire que Mirwel avait, elle aussi, un très fort caractère. Ainsi, tous ceux qui assistaient à la scène – mis à part Sheppard qui ne semblait pas trop savoir quoi penser mais ne cachait pas une certaine aversion pour le cousin de Ronon –se tenaient droit, tendus, osant à peine respirer comme si l’on venait de craquer une allumette dans une une poudrière.
-
- Les yeux plissés, le regard méchant, la princesse d’Elsia fixait le Général-en-chef qui, dressé sur son siège, bras négligemment croisés, sauterait son regard avec un mélange de colère, de défi et de moquerie.
-
- Général Dex, déclara Mirwel avec un calme angoissant ( le calme avant la tempête ) quand j’aurais besoin d’un… militaire (dans sa bouche le mot sonna presque comme une insulte tant le mépris était flagrant ) pour diriger les affaires diplomatiques, je vous le ferai savoir. En attendant, je vous conseille fortement de rester à votre place.
-
- Alors, vous vous en foutez. Si je comprends bien, tout les autres monde peuvent crever, vous ne bougerez pas le petit doigt pour les aider tant qu’Aelis elle-même ne sera pas affectée.
-
- Excusez-moi ? s’exclama Mirwel d’un air féroce. Général Dex, pouvez-vous me dire à quoi servent les alliances, au juste ? Réfléchissez une seconde seulement, les unions entre les mondes ne sont-elles pas justement faites pour s’allier contre un ennemi commun ?
-
- Cette définition fonctionne effectivement quand le pays allié est capable d’infliger des dommages non négligeables à l’ennemi. Dans le cadre d’une alliance avantageuse pour nous, si vous voyez ce que je veux dire. Je vois mal ce qu’Aelis peut tirer d’un peuple comme celui des Atlantes. Ils ne sont même pas les vrais descendants des Lantiens, cette cité ne leur appartient en rien. Ils se contentent de jouer avec les commandes et d’appuyer sur les boutons qu’ils trouvent sans se soucier des conséquences. J’ai lu le dossier sur eux. Leur scientifique en chef n’a-t-il pas fait exploser à lui seul quasiment tout un système solaire ? Ne parle-t-on pas de ceux qui ont réveillé les wraiths ? Faites ce qui vous plaira mais je préfère vous prévenir, jamais l’armée Aelisienne n’aura affaire à ces imposteurs.
-
- Général, je ne vous permets pas !
-
- Alors je me permettrai seul ! Je refuse de rester une minute de plus à côté de cet homme et de ceux qu’il représente.
-
- Mirwel allait répliquer, de plus en plus furieuse mais Sheppard fut plus rapide.
-
- - Nous ne sommes pas d’Atlantis, très bien. Le docteur Mac Kay a détruit la moitié d’un système solaire par erreur. Mais il était désert et abandonné depuis le passage des wraiths.
- Quant au réveil des wraiths…c’est ma faute et je ne m’en cache pas. J’ai réveillé les wraiths en partant récupérer nos hommes qui étaient tombés entre leurs mains. Je ne dis pas que j’ai eu raison, je ne me le permettrais pas. Mais je vous promets que si je n’avais pas le choix une deuxième fois et que mes équipes étaient en danger, je n’hésiterais pas.
-
- La princesse hocha la tête, compréhensive. Ce qui n’échappa pas à Deran dont le regard noirci encore davantage.
-
- En ce qui me concerne, cela ne vous disculpe pas mais m’encourage à tenir les forces aelisiennes loin de vous. Je ne vous laisserai pas approcher de mes armées.
-
- Vous pouvez répétez cela ? Pour autant que je sache, vous êtes Général-en-chef et non prince ! J’ai tout les droits sur MES armées !
-
- Alors, croyez-moi, je ferai en sorte que notre technologie et notre armement soient assez éloignés d’eux pour qu’aucun n’ose même prétendre y toucher.
-
- Si nous connaisiez mieux que ça, vous sauriez qu’Atlantis n’aurait jamais pour but de voler Aelis, Général Dex. Répliqua Sheppard
-
- Deran observa d’abord Sheppard, puis Mirwel et fusilla le Lieutenant Colonel du regard.
-
- Ah, vraiment ? Pourtant d’après ce que je sais, vous n’hésitez pas à vous servir chez nous et à nous prendre…(il lança un coup d’œil furtif à Mirwel qui bouillait sur place)…nos plus belles choses.
-
- La princesse prit cette fois un air scandalisé et s’apprêta à régler son compte à ce prétentieux de général Dex quand Sheppard lança, les nerfs à vif :
-
- C’est donc ça ! (cette assertion déclencha l’interrogation et l’incompréhension chez les ministres qui se tenaient là J’ignore comment on forme les militaires sur cette planète mais je peux vous assurer que de là où je viens, faire passer ses intérêts personnels avant ceux de son monde et de son peuple, relève d’une grave faute de jugement. Et refuser une alliance diplomatique pour les raisons qui vous poussent à le faire, est considérée comme une erreur digne du pire des soldat.
-
- Deran se redressa d’un bond, ses poings cognant la table argentée.
-
- Comment osez-vous ?! Je pourrais vous faire jeter dehors !
- Ne vous donnez pas cette peine ! fit Sheppard, plutôt en rogne lui aussi, se levant, lui aussi, prêt à partir.
- Oh, au contraire, je m’en ferais un plaisir ! siffla Deran, plus impertinent que jamais.
- Maintenant ça suffit ! tempêta Mirwel en se levant à son tour. J’ordonne à tous les membres présents de sortir de cette pièce pour continuer les négociations à l’étage des ministres et conclure cette alliance. Général Dex ! Vous restez ici ! J’ai à vous parler !
-
- Deran se laissa tomber de mauvaise grâce sur sa chaise alors que le reste se dépêchait de déguerpir en compagnie de Sheppard. Mirwel fulminait.
- Elle attendit qu’ils soient parfaitement seuls pour s’asseoir face à lui, le tuant du regard.
-
- J’attends de sérieuses explications, Général Deran Dex.
- Deran leva vers elle un regard insolent.
- Je n’ai rien à vous dire, Princesse.
- Ca, j’en doute fort !
- Rien que vous ne sachiez déjà.
- Je vous demande pardon ? Vous rendez-vous compte, Général, que vous êtes entrain de bousiller des liens diplomatiques par pure et simple jalousie ?!
- Exactement, oui. Et je dois dire que je me trouve plutôt doué en l’occurrence.
-
- Mirwel baissa la tête pour le regarder droit dans les yeux, ses pupilles lançant des éclairs.
-
- Je suis plus que lasse de votre arrogance, Général. Sachez qu’il me serait très facile de vous reprendre ce que je vous ai donné et de vous faire remplacer.
- Me faire remplacer sera aisé, je vous l’accorde. Mais il est certaines choses que vous m’avez données, Princesse, que vous ne pourriez jamais reprendre même si vous le vouliez. Si vous voyez ce que je veux dire…
-
- Il la toisait avec son air railleur et parlait de son ton corrosif qu’on lui connaissait bien.
- Cela eut pour effet de faire sortir Mirwel de ses gonds. Elle se leva et se mit à marcher d’un pas vif dans le fond de la salle, le long du mur, allant et venant en regardant Deran qui s’était relevé à son tour et se tenait une main appuyée sur le dossier de sa chaise.
-
- Il y a des choses que je ne regretterai jamais assez, Deran Dex. Et je vous remercie de me les rappeler. Mais là n’est pas la question…
- Au contraire ! coupa Deran. Là est toute l’essence du problème.
-
- En lançant ces mots, il se leva, marcha vers elle, l’amenant dos au mur, la bloquant de ses bras, paumes appuyées contre le béton recouvert de feutre gris clair. Il était plus haut qu’elle et son visage était désormais à quelques centimètres seulement de celui de la princesse.
-
- Combien d’hommes t’ont-ils mise dans leur lit ces quatres derniers mois, Mirwel ?
- Je ne te…
- D’abord ce prince allié, puis ce rebelle d’Ordrenza, ce commerçant, ce président, cet ambassadeur, et maintenant ce Lieutenant Colonel..! Combien de types peuvent se vanter de s’être envoyé la princesse de Laldérie ces temps-ci, hein ?!
- Deran…Tu va trop loin.
- Alors ce Sheppard, il te plaît ? Est-ce qu’il sait que tu pleures après l’amour ?
-
- Cette allusion sournoise lui fit l’effet d’un coup de fouet. Oui, elle pleurait. Mais quand c’était Deran et parce qu’il la comblait toujours, qu’elle était incroyablement heureuse avec lui !
- Quoiqu’il en soit, elle sentit ces derniers mots comme un coup de poignard dans le cœur. Ces choses là étaient tellement intimes…de ces choses qui ne se savaient qu’entre elle et lui et le voir les lui dire comme ça, sans aucune pudeur et avec une telle ironie, la blessa profondément. Ses yeux s’humidifèrent mais sa rage redoubla.
-
- Je te hais. Souffla-t-elle d’une voix blanche.
-
- Deran vit son regard s’embuer, il en ressentit un pincement au cœur mais elle jouait avec le sien sans scrupules depuis des mois et à présent que c’était son tour de la faire souffrir, il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin.
-
- Et moi, j’ai été assez fou pour t’aimer. Et trop aveugle pour voir celle que tu es réellement. Je savais que je n’étais pas le premier, j’aurais du savoir que je ne serais pas non plus le dernier !
- Ah ! Voilà une remarque intéressante venant de toi !
- La différence, c’est que moi je m’efforce de changer !
- Oh, bien sûr ! Alors tu as du t’efforcer vraiment très fort sous cette tente avec Lel-See !
- Oh oh, aurais-je blessé l’orgueil de son altesse ? Tu savais pourtant dès le départ qu’elle n’attendait que ça ! Peut être que si tu ne m’avais pas jeté comme un chien, j’aurais réfléchi avant de lui donner ce qu’elle désire.
- Jeté comme un chien ?! Tu sais comme moi que tous les deux nous ne pouvions plus continuer !!! Tu veux finir derrière les barreaux pour le reste de tes jours, c’est ça ?!
- Peut être que ça vaudrait mieux que te regarder sans arrêt collectioner les parties de jambes en l’air avec tous ces types écoeurants !!! Regarde-toi Mirwel, on ne peut même plus compter tous ceux qui te sont passés dessus ! Je te croyais charmante et loyale, je te vois maintenant telle que es : une véritable traînée.
-
- La main de Mirwel se leva pour s’abbatre sur sa joue mais il l’arrêta en saisissant son poignet à quelques centimètres de son visage.
-
- Dis-moi que ça n’est pas ce que tu as dit. Que j’ai mal entendu… !
- Certainement pas. Tu as très bien entendu, traînée.
- Et c’est toi qui dis ça ?! Qui est celui qui se faisait une fille différente tous les soirs, si ça n’est pas toutes les heures avant qu’on se rencontre ?! Qui n’a jamais cessé de se vanter de ses exploits avec les aelisienne qu’il a croisées avant moi ?! Et pour finir, qui vient de sauter Lel-See, il y a moins d’une heure ?!
- Alors là, tu…
- Non ! Ferme-la ! Tu penses que je devrais toujours tout accepter venant de toi et me tenir à carreau de mon côté ? Tu me connais mal si c’est ce que tu crois !
- Non, je sais. Tu préfères hurler, me coller ta main dans la face et te jeter dans le lit du premier venu. Je crois qu’au fond, ma douce Mirwel, c’est pas très dur de te comprendre.
- Espèce de… !
- De ?
- Deran Dex, je me demande bien ce qui m’a pris de tomber amoureuse de toi ! J’ai du faire un truc vraiment horrible dans une vie antérieure !
- C’est bizarre, c’est pas ce que tu disais quand tu pouvais encore m’avoir entre tes jambes..!
-
- Cette fois la baffe l’atteignit en pleine joue avec un claquement sonore.
La trace de la main de Mirwel encore rouge vif, sur la figure, Deran fixa Mirwel avec fureur.
-
- Ne-me-parle-plus-jamais- de cette façon !
- Est-ce que la vérité te gênerait ?
- Tu ne peux pas savoir combien je regrette tout ce qui a pu se passer entre toi et moi !
- Comme ça on est deux.
- Tu peux bien penser que je suis une traînée mais moi, je t’affirme que tu es le pire des salauds que j’aie jamais rencontrés ! Va donc rejoindre ta Lel-See et sa tête d’idiote si ça te chante, je m’en contrefous.
- Mirwel… !
- Va ! Va retrouver ses jambes à elle puisque ce sont elles qui ont l’honneur d’accueillir le plus ignoble des hommes. Moi, tu vois, je m’en passe très bien, finalement !
- Ecoute-moi, je…. !
- Mais qu’est-ce que tu attends ?! Je suis sûre qu’elle est déjà entrain de t’attendre dans ton lit !
- Mirwel !!!! Ecoute-moi, merde ! Je n’ai pas couché avec cette fille !!!
-
- Elle resta muette quelques secondes, puis rapprocha son visage de celui de Deran jusqu’à sentir son souffle sur ses lèvres. Deran avança à son tour le visage, pour l’embrasser mais quand il fut prêt de toucher ses lèvres des siennes, Mirwel souffla.
-
- Qu’importe. Ce n’est qu’une question de temps.
-
- Deran fronça les sourcils, cette dernière parole lui montrant clairement que Mirwel n’avait plus aucune confiance en lui. Cela le blessa bien plus qu’il voulut bien le montrer.
- Il recula un peu, ce qui permis à la princesse de se dégager de la cage que formaient ses bras contre le mur. Dès qu’il vit qu’elle filait, Deran l’attrapa fermement, dos contre lui, ses bras la tenant sa taille serrée, son menton appuyé sur son crâne.
-
- Laisse-moi partir !
-
- Il resserra davantage son étreinte autour de sa taille, enfouissant son visage dans ses mèches brunes défaites, fermant les yeux, paupières serrées.
-
- Deran, lâche-moi !!!
-
- Il lui laissa un peu de lest mais ne la libéra pas pour autant.
-
- Je t’aime encore, Mirwel…murmura-t-il en caressant sa tempe avec le bout de son nez et ses lèvres.
- Elle se retourna entre ses bras, le fixant droit dans les yeux, les larmes envahissant ses iris violets uniques.
-
- Mais la traînée, elle, ne t’aime plus.
-
- S’arrachant à ses bras, elle se dirigea vers l’entrée. Avant de sortir, elle se retourna, les larmes coulant sur son visage, l’air à la fois dur et immensément triste.
-
- Et, pour information : tu es le seul à m’être « passé dessus » comme tu le dis si bien !
-
- Sur ce, elle s’échappa par la sortie et gagna le couloir alors que Deran, atterré par cette révélation, convaincu qu’il était de n’être qu’un numéro sur un liste d’amants, se prenait la tête entre le mains et se frappait le front contre le mur en se traitant de tous les noms.
-
-
- Mirwel ne prit même pas la peine de retrouver le conseil des ministres et leur invité atlante.
- Elle savait qu’ils se débrouilleraient. Elle monta directement à ses appartements.
- Y entra en claquant la porte, ouvrit un tiroir de sa commode et entreprit – pour se calmer – de déchirer tout ce qui pouvait avoir trait à Deran. Lettres, mots écrits à la va-vite, photos datant de leurs années lycée tout termina en lambeaux dans le fond de sa poubelle.
- Ensuite, ne s’estiment pas encore suffisament défoulée, elle attrapa, jeta, cassa, broya tout ce que le Satédien avait pu un jour toucher. Soit tout ce qui se trouvait dans ses appartements.
- Elle détruisit conscienceusement les bijoux, les robes qu’il lui avait offerts, se fit un plaisir de déchiqueter sans aucune once de pitié toute sa lingerie fine et d’en envoyer le tiroir directement dans un grand miroir accroché au mur.
-
- Elle passa une bonne demi-heure à réduire en miettes chacune de ses affaires personnelles avant que les bruits n’alarment Orthan, Spark et Ker’ qui revenaient de la ville et voulaient savoir pourquoi Deran était sorti du palais en quatrième vitesse, ouvrant les portes à la volée, et fuyant d’un pas furieux, poings serrés, vers le centre ville sans même leur adresser un regard en les croisant.
-
- Ils montèrent questionner Mimie mais quand il entendirent les cris et les injures fuser depuis le salon et la chambre à la fois et des bruits assourdissants assez inquiétants...ils décidérent plutôt de laisser Orthan y aller.
-
- Mirwel saisissait un large coffre de verre rempli de perles et pierres et s’apprêtait à le lancer à l’autre bout de la pièce, bras durs, prise ferme, une étincelle folle brûlant dans ses yeux.
- Mais Orthan arriva derrière elle, retenant son geste en attrapant et serant ses poignets, la forçant à lâcher la boîte sur le lit où elle tomba mollement avant de déverser ses pierres sur le rose doux de la couette.
- Les mains crispées, ses longues mèches brunes tombant en rideau sombre autour de son visage pâle, les iris violets cernés de rouge, la princesse resta quelques secondes tendue, la mine fiévreuse, à tenter de reprendre une respiration normale, solidement immobilisée par les bras de son ami.
-
- Au bout d’un moment, elle se calma, les larmes continuant de se déverser sur ses joues claires.
-
- Mirwel…souffla Orthan, en la serrant contre lui.
-
- Elle ne répondit pas mais ses exceptionnelles prunelles rencontrèrent celle du lieutenant. Elles semblaient complètement perdues.
-
- Calme-toi, nous sommes là…fit Orthan en s’asseyant sur le matelas, l’entraînant avec lui et passant sa main dans ses cheveux bruns.
-
- Ses autres amis venaient d’entrer, à présent certains que la tempête était maîtrisée. Mais ils gardèrent tout de même le silence.
-
- Orthan….
- Je suis là, princesse.
- Il…m’a…Il m’a traitée de traînée !
- …Je vois…Tu sais comment il est…Il ne pensait pas ce qu’il disait. C’est toujours comme ça quand il est en colère.
- Et je lui ai dit que…que je ne l’aimais plus…
- Tout va s’arranger, Mirwel. Ca n’était qu’une dispute.
- Comment….Comment on a pu en arriver là tous les deux ?
- Ca, on n’en sait strictement rien , princesse mais on peux te promettre que Deran est toujours aussi fou de toi qu’avant. Assura Spark.
-
- Mirwel hocha la tête, encore un peu hébétée. Orthan esquissa un sourire bienveillant et lui mumura :
-
- Oublie ce qu’il a pu te dire. Je connais bien Deran et je sais qu’il le regrette profondément en ce moment même. Je pense que tous deux devriez arrêter de jouer à vous faire mal sans arrêt. Pourquoi cette guerre entre vous ? Qu’est-ce qui vous pousse à vous battre sans arrêt ? Qui de vous deux a lancé les hostilités ?
-
- C’est…c’est moi. Quand j’ai décidé de tout arrêter entre nous, je croyais qu’il en souffrirait, qu’il serait terriblement peiné. Au lieu de ça, il en a profité pour flirter avec toutes les filles qui lui passaient sous le nez ! Et pour s’intéresser à Lel-See !
-
-
- Mirwel…écoute…Tu l’a quitté…Il a le droit de continuer sa vie maintenant. Essaya Spark
-
- Mais je l’ai fait parce que je n’en pouvais plus de me cacher et de craindre de le retrouver emprisonné à chaque minute !
-
- Je ne peux pas juger ta réaction parce que je n’ai rien vécu de tel. Mais je comprends que ça puisse être dur. Seulement, tu as demandé à Deran de tout arrêter. Il t’en a voulu, et t’en veut surement encore mais il connaît bien les enjeux. Répliqua Orthan
-
- - Il ne peut plus t’avoir, et tu es la seule qu’il aime. S’il voit d’autres filles, je t’assure qu’il ne ressent rien pour elles. Mirwel, tu lui as donné le poste le plus lourd à porter sur Aelis après le tien, tu lui as demandé de s’éloigner de toi pour vous protéger tous les deux, il est encore jeune pour de telles responsabilités…mais il s’en sort à merveille malgré tout. laisse-le au moins s’amuser. Ca ne veut rien dire. Comprends-le, il n’a que ça pour souffler : ses amis, l’alcool, et les filles. Et quand je dis « les filles », je t’assure que tout ça ne va pas très loin. Une fois il est reparti chez lui avec l’une d’entre elles, c’était Lel-See, je crois mais il était complètement ivre et il s’est endormi comme une masse avant de pouvoir faire quoi que ce soit, le pauvre. Ajouta Spark
-
- Mirwel hocha la tête. Elle savait que la place qu’elle avait donnée à Deran était plus un cadeau empoisonné qu’autre chose.
-
- Je n’aurais pas dû lui demander ça. Tu as raison il ruine sa jeunesse à commander ces armées pour moi.
-
- Et pourtant, il adore son travail. Il n’en changerait pour rien au monde, tu peux me croire ! lança Ker’
- Tu crois ?
- Tu devrais savoir pourtant que Deran est un général né ! approuva Spark
- Oui…oui, c’est vrai. Avoua Mimie
- Allez, va. De toute façon, vous devez vous faire à l’idée que vous ne pouvez tout simplement plus être ensemble. Il est temps de vivre chacun votre vie de votre côté en essayant de rester bons amis.
-
- Tu as sans doute raison. Pourquoi, Orthan, faut-il toujours que tu aies raison ?
- Sans doute parce que j’ai appris à beaucoup réfléchir. Il faut bien que quelqu’un le fasse pour tous les autres ! plaisanta Orthan avec un clin d’œil.
- Oui, oui. Déclara Ker’ à Mirwel. Il sait être faire de l’humour quand il veut.

Et il croisa les bras, d’un air de défi pour le plus sage *(non Lily, pas ce Sage là ^^)* de ses amis. Devant cette vengeance pour la réléxion d’Orthan l’après-midi même, Mirwel, Orthan, Ker’ éclatèrent de rire alors que Spark tirait la tête du type qui a loupé quelque chose.

Le cœur plus léger, Mirwel essuya ses yeux en riant et laissa sa tête tomber sur l’épaule d’Orthan.

- Heureusement que vous ais, sérieusement. Sans vous, je disjoncterais complètement.
Ker’ comtempla les cadavres de meubles et effets personnels qui jonchaient le sol et lâcha, mine de rien :
- Ben qu’est-ce que ça serait…

Mimie regarda à son tour son œuvre et secoua la tête.

- Bon, d’accord. J’ai disjoncté. J’ai littéralement pété les plombs.
- Ca va, c’est rien. Les fabriquants lithiens se feront un plaisir de remeubler tes appartements. Tu as des employés pour ça, laisse les s’en occuper. Va plutôt te faire belle pour ce soir, princesse. La rassura Spark.
- Et réfléchis bien à ce que je t’ai dit. Deran et toi, vous ne pourrez pas rester ainsi brouillés toute votre vie. Profite d’avoir ce sympathique Colonel Sheppard pour tourner la page.
- Parfaitement ! Ecoute donc ta marraine Orthan la fée.
- Ker’ ! firent trois voix exaspérées.
- Ouaip, c’est moi ! Bon, je vous laisse, je vais faire un brin de causette avec le chef.
- Oulah bon courage, mon vieux ! Content de t’avoir connu. s’esclaffa Spark.

Mimie secoua la tête en souriant et se releva, tendant la main à Orthan pour l’aider à son tour.
Quant le lieutenant Bell fut debout, elle l’entoura de ses bras, le serrant chaleureusement en soufflant un « merci » reconnaissant.
- A tes ordres, princesse. Répondit Orthan sur le même ton

Elle se détacha de lui avec un sourire franc. Spark en profita pour lui arracher le bras en l’entraînant avec lui.

- Bon assez remercié. Maintenant, on va voir ce qu’on peut faire pour ton pauvre maquillage.
- Tu crois qu’on pourrais demander à Al’ de se reconvertir en maquilleur pour lui créer un mascara amphibie ? Il a bien réussi à rendre mon moineau ultra-rapide.
Les autres pouffèrent.
- Quoi ? C’est vrai ! Vous me croyez pas ? Pfff, ben vous verrez, tiens ! On verra bien la tête que vous ferez quand vous verrez combien il est trop cool, mon vaisseau ! Bon allez, tchao bande d’ignares.
Kerregan disparut dans le couloir et on entendit le bruit de l’ascenceur qui descendait.

- Bon allez, nous on va s’occuper de toi, Mimie…Oh mince j’allais oublier, Orth’ j’ai croisé ta femme tout à l’heure près du Stade, elle te demande si ça t’embête d’aller…ah, mince je sais plus…
- D’aller où ?
- Désolé, j’ai complètement oublié… pas beaucoup dormi cette nuit. Seelia est pire qu’une tonne de caféine…
- Ok, je l’appelle. ( Il s’éloigna d’eux avec son tep) Chérie ? C’est moi. Orthan vient de me dire qe tu avais besoin de moi… ? Passer prendre les petits à l’école ? Euh, oui ça peut se faire. J’en aurais juste pour une bonne vingtaines de minutes. Le temps d’aller chercher mon faucon et de me rendre à Khara…Non, non ça ne m’embête pas ! Ne te fais pas de soucis, fais tes courses tranquillement, je m’occupe des garçons. Quoi ? 16h00 ? Mais il est 15h57 ! Bon je vais essayer d’attraper un vaisseau avant qu’ils ne sortent seuls.
- Sinon, tu sais où est planqué mon téléporteur…hasarda Mimie qui voyait qu’il n’y pensait pas.
- Attends une minute, fit-il dans le combiné. Tu es sûre Mimie ? On ne risque pas de le réperer ?
- Puisque que je te le dis !
- Merci tu me sauves. ( Il se remit à parler dans le combiné Bon ça va, il n’y a aucun problème, Mirwel me passe son téléporteur. J’y vais tout de suite. On se retrouve à la maison alors.

Mirwel sourit. La vie d’Orthan semblait si parfaite des fois…

- Je vous laisse avant que mes monstres ne filent dans les jardins. Je reviens dès que je peux.

Il sortir vers les jardins intérieurs de Mirwel.

A présent, plus rien n’empêcherait Spark de la faie pomponner, perspective qui , pour une fois, ne l’enchantait pas vraiment.

Il la tira à l’étage « fringues et maquillages de sa Majesté », appela sa styliste et toute une armée de maquilleuses.

Mirwel fut donc ballotée et fagotée comme une poupée barbie toute l’après-midi, la styliste n’arrivant pas à se décider entre les centaines de tenues extraordinaires qu’elle porterait pour assiter au spectacle ce soir, au stade.

On lui choisit finalement une robe asymétrique jaune éclatant à volants, à traîne longue et lui dévoilant les bras et le dos.










Elle se laissa maquiller et pomponner sans broncher, Spark lui exposant ses derniers projets pour redynamiser Mahl. - D’ailleurs vu les changements qu’il voulait y apporter, il avait plutôt intérêt à se pas en toucher un mot à Orthan qui venait de là bas.

Une fois prête, soit vers environ 8h30, elle descendit dans son bureau où son tep ultra sophistiqué lui indiquait que Orthan, Sheppard, Ker’ et…-elle grimaça – Deran l’attendait. Elle les rejoignit au bras de Spark et prit bien soin d’éviter le regard de Deran qui se tenait droit, sourcils fronçés.
Elle sentait sur elle le regard brûlant du général en chef mais s’efforça de passer outre en souriant de tout son possible à Sheppard à côté duquel elle se tint.

- Le site alpha est prêt, Majesté. Mes hommes et moi demandons la permission de nous y retirer à présent jusqu’à ce que les jeux soient terminés. Déclara Deran en gardant la tête incinée, les yeux fixés sur le sol pour ne pas croiser le regard de Mirwel.

- Permission accordée, Général. Fit Mirwel d’un ton neutre.

Deran hocha la tête en guise de salut et fit volte-face pour sortir de la pièce.

- Général ? l’interpella Mirwel alors que Sheppard discutait avec Spark.

Au son de la voix de Mirwel, le Satédien se retourna, le regard interrogatif et teinté d’un léger espoir.

- Oui, Majesté ?

- Prenez soin de vous. Lâcha-t-elle, presque à regret.

L’étincelle brillante grandi dans les yeux du Général, il hocha une fois de plus la tête en guise d’assentiment et il gagna l’extérieur suivi de près par Orthan et Ker’ qui papotaient tranquillement.

Mirwel sourit à Sheppard, mais d’un air un peu absent et le guida vers son étage restaurant privé.
Une table luxueusement dressée les attendait au beau milieux de jardins d’intérieurs, à l‘intérieur d’une large banquette blanche matellassée en forme de cercle ouvert sur les côtés.

Mirwel prit place en face de Sheppard dans cette ambiance assez romantique et ils dinèrent en discutant. Elle apprit que l’alliance avait finalement été conclue, elle le rassura sur la valeur qu’avait Atlantis à leur yeux en dépit de ce que pouvait bien affirmer le Général Dex. Elle lui fit comprendre que Deran Dex était du genre emporté et qu’il manquait parfois de sang froid dans certaines situations.
Sheppard assura qu’il connaissait bien ce genre, vu qu’il avait Ronon pour ami et ils parlèrent tous deux de leur vie, leurs amis, leurs travails…

Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que le jour était tombé et que leurs montres indiquaient 22h45…Le spectacle du stade commençait à 23h00 pile.
Mirwel fit immédiatement appeler un vaisseau de ville pour rejoindre les lieux au plus vite.
Un domestique qu’elle n’avait jamais vu lui indiqua un vaisseau capsule à la forme plus travaillée et légèrement plus sombre aussi. Elle remercia et y grimpa avec l’aide de Sheppard en se disant que les créateurs de vaisseau étaient décidémment très doués pour la production rapide. Elle pouvait reconnaître une version plus récente mais aussi plus rapide dont on lui avait présenté le prototype deux semaines plus tôt.
Le vaisseau démarra et prit la route du stade que lui désigna la princesse de Laldérie.

Il se déplaça avec une impressionnante rapidité pendant quelques minutes puis, d’un coup, s’arrêta. Mirwel, se demandant ce qui se passait fit ouvrir la vue sur l’extérieur depuis le vaisseau puis remarqua qu’ils se trouvaient dans une section assez inquiétante de la ville…aux alentours de la grande prison qui siégeait dans la banlieue de Laldérie.
Elle n’aimait pas cet endroit – surtout pas de nuit- mais n’était pas spécialement effrayée par lui, tant elle connaissait les lieux à force d’y faire jeter des prisonniers et des malfrats.
Cependant, ce soir là, elle avait un étrange pressentiment qui lui donnait froid dans le dos.
Sheppard remarqua son air peu rassuré. Il essaye de savoir au niveau du panneau de contrôle ce qui se passait mais le vaisseau selon l’écran était au mieux de sa forme.

- Ne vous inquiétez pas, ça n’est sûrement qu’une petite panne ou la mécanique qui fait des siennes.

- Possible, oui…

- Ne bougez pas, je vais voir. (il ordonna à la porte de s’ouvrir et sauta du vaisseau) J’en ai pour une minute.

Il sortit dehors, refermant la porte derrière lui pour ne pas laisser la pauvre Mirwel geler à l’intérieur.
Mimie hocha la tête mais ce sentiment bizarre, cette mauvaise impression lui pesait dans les entrailles et elle ne comprenait pas pourquoi son instinct lui disait de fuir de là au plus vite.
Soudain, elle cru entendre un bruit sourd. On aurait dit le bruit d’un corps qui s’écroule…
Elle sentit l’impression de danger se faire plus vivace encore. L’ignorant, elle ouvrit la porte du vaisseau et descendit dans le noir de la nuit tombée.

- John ..?
- … - Silence complet –
- John..? Vous avez trouvé ce qui nous arrive ?

Toujours aucune réponse. Elle commença à sentir l’angoisse la gagner.

- John, vous êtes là… ?

Silence pesant dans la nuit noire…

- John ?

Elle eut à peine le temps d’entendre la respiration d’un homme derrière elle, de sentir son cœur s’affoller dans sa cage thoracique, de se voir plaquer un chiffon humide sur le bas du visage, de recevoir une odeur extrêmement forte de détergent dans les sinus et brouiller sa vue, son corps tombant soudain dans un sommeil lourd, ses appuis la lâchant comme des jambes de coton.



Elle reprit conscience dans le noir complet encore une fois. Elle sentit peu à peu ses membres endoloris par des chocs qu’elle n’avait pas ressentis. Puis soudain, elle comprit que ses mains étaient attachées, levées à des anneaux fixés au mur. Elle pouvait en reconnaître l’acier froid contre sa peau.
A côté d’elle, une autre respiration. Une pause. Puis un juron.
Elle reconnu aussitôt la voix.
Sa vue s’habituant petit à petit à l’obscurité, elle put discerner une étrange forme contre le mur. Cela ressemblait à une sorte de grande cape suspendue au mur qui traînait sûrement par terre.

- Sheppard ? C’est vous ? Où est-ce-qu’on est ? Pourquoi je suis attachée ?

- Croyez-moi, j’aimerais franchement pouvoir vous répondre !

- Peut être que moi je le pourrai…

Mirwel et Sheppard relevèrent immédiatement la tête vers l’endroit d’où avait fusé la voix.
La grande cape…

Mirwel leva les yeux vers elle et vit qu’elle se mouvait à présent avec une grâce féline vers eux, gagnant peu à peu la faible lueur d’un rai de lumière qui éclairait la pièce sombre.

Elle s’arrêta quand ses grandes bottes noires furent visibles dans la lumière et ne marcha pas plus loin.

Mais il ne fallut même pas un quart de seconde à Mirwe pour analyser cette voix. Ce timbre doux, mielleux, et ce ton incisif…

- Karel…. !

Un petit rire lui parvint depuis la forme noire qui se tenait statique devant eux.

- Gagné.

- Je ne peux pas le croire ! Comment-as-tu réussi à t’enfuir ?! Tu étais sous haute surveillance !

- Pas si haute que ça, il faut croire. Fit Karel d’un ton moqueur.

- Je ne voudrais surtout pas gâcher vos retrouvailles mais parle-t-on bien du même Karel qui a pris les trois quarts d’Aelis en otage aux derniers jeux.

- Celui-là même. Je vois que ma réputation est faite…Mais je n’ai pas le plaisir de vous connaître…A qui avons-nous l’honneur ?

- Il s’appelle Marvin. Marvin Dashle. Un commerçant de Vydra.

- Et tu irais vêtue comme une reine au stade au bras d’un commerçant d’une si pauvre planète ? Allons je suis sûr que tu peux faire mieux, Mirwel ! Je pense que j’aurais eu du mal à te croire même si je n’avais pas su qu’il s’agit plutôt du fameux Lieutenant Colonel Sheppard d’Atlantis !

- Alors pourquoi poser la question ? répliqua Mimie, loin de se montrer effrayée.

- Ma chère amie, c’est toujours bien plus drôle quand la carcasse prétend être encore vivante.

- Toujours aussi charmant à ce que je vois.

- Assez pour convaincre une prudente princesse de baisser sa garde...

Mirwel serra les dents à l’évocation de la trahison qui avait bien failli avoir raison de son amie.

- J’imagine que tu ne nous a pas enfermés ici dans le but de parler de Lily. Qu’est-ce que tu veux, cette fois ?

- Vos deux générateurs à énergie.

- Tu…quoi ? Comment connais-tu leur existence ?! s’alarma Mirwel

- Tu serais surprise de voir ce que l’on peut apprendre en un an avec elle…

- ....Espèce de salaud.

Karel eut simplement un petit rire qui en disait long.

- Je pourrais passer des heures à te raconter chaque détails de cette année délicieuse avec notre belle Lily mais, vois-tu, pour l’instant, j’ai surtout besoin de ces générateurs. Et tu vas me dire où ils sont.

- Ah, tu crois ça ! Et pourquoi je le ferais ?

- Mais parce que tu ne voudrais pas souffrir.

- Oooh, très originaaal ! Note bien ça dans ta cervelle de traître : Jamais tu ne sauras quoi que ce soit sur Aelis qui pourra t’aider dans tes plans. Alors à ta place je me ferais une raison et je retournerais sagement croupir dans ma cellule.

Karel fit un signe dans le rai de lumière et des hommes en uniforme tephrien entrèrent dans la pièce, chargés de torches qu’ils tinrent pour que Mirwel et Sheppard puissent bien voir Karel. Ils purent voir que ce dernier affichait un sourire ravi.

- Malgré ce que tu sembles croire, Mirwel, j’ai appris à te connaître avec le temps. Je me doute bien que tu ne me donneras pas les informations que je désire…à moins de faire preuve d’une peu plus de persuasion…

- Whaou ! Hé ben la prison t’as fait le plus grand bien on dirait ! Tu as sacrément développer ta logique ! Je dois dire que tu m’épates ! « Mirwel ne veut pas parler donc je dois la convaincre. » Je suis impressionnée ! se moqua allègrement la princesse.

(Karel lui répondit d’un simple sourire, un sourire mauvais comme il savait si bien les faire.)

- Et puis-je savoir jusqu’où ton époustouflante logique t’as mené pour obtenir ces informations ? continua Mirwel

Le tephrien eut un rire qui ne présageait rien de bon.

- Tu le sauras bien assez tôt, ma belle… !

Mirwel s’insurgea devant ce petit nom qui se voulait sûrement très affectueux.

- Rêve, espèce de traître si tu crois que je vais te laisser m’appeler « ta belle » !

Karel haussa un sourcil railleur alors que les gardes revenaient à l’intérieur en tenant par les poignées, mains gantées, une large cuve de métal noir, recouverte d’un grand couvercle qui empêchait d’en voir la consistance.
Un autre soldat suivait avec un objet envellopé dans une étoffe rouge.

Le regard de Karel semblait briller. On déposa le grand récipient métallique au sol et en ôta le couvercle.
Mirwel eut un mouvement de recul – bien vite arrêté par le mur dans son dos.
Il était rempli à ras bord de braises ardentes.

Elle comprenait enfin le sourire dément de Karel.
Un de ses hommes sortit un ustensile étrange du fourreau rouge : il s’agissait d’une large tige de fer au bout de laquelle était soudée un grand V en métal noir, luisant.

Karel sans regarder le garde, leva la main pour lui faire signe d’attendre ( puisque l’homme resta alors statique, l’objet en main, comme prêt à intervenir au premier contre-ordre.

- Toujours pas envie de me dire ce que je veux savoir ?

Mirwel le fixait, l’œil peut être plus noir lui (déjà très difficile…)

- On aurait dû t'abattre quand il en était encore temps ! siffla-t-elle.

Karel se contenta de rire, son regard ébène brillant d’excitation et de satisfaction, de voir son ennemie à sa merci.
Elle se contenta de continuer de le fixer, l’air insolent.

- Ah, Mirwel ! Je ne regrette pas d’avoir choisi Lily, bien plus douce, bien plus calme, et plus naïve aussi !
( Si les anneaux ne l’avaient pas retenue, elle l’aurait étranglé sur place)
Je me suis cependant, souvent demandé ce que ça aurait été si ça avait été toi…Mais il aurait été impossible de t’approcher. Ton cher Deran est un si bon chien de garde… !

Elle se débattis encore davantage, en le fusillant du regard.

- Tu n’aimes pas que je le traite de chien, n’est-ce-pas ? se réjouit Karel.

- En fait, je trouve ça plutôt intéressant venant de la bouche du pire des chacals.

Karel éclata d’un rire noir. Il repoussa la grande cape noire qui l’enveloppait, ses grandes bottes de cuir au dessus de son pantalon noir luisant à la lumière, s’abaissa au niveau de la princesse, des « têtes de morts dans les yeux » aurait dit celle-ci.

- Vraiment, ça n’aurait pas été de tout repos.

- Tu serais mort le premier jour.

- Alors j’ai manqué tant que ça ? railla Karel.

Mirwel allait lui cracher au visage quand il se tourna vers un soldat :

- Neutralisez l’autre. Il ne m’est pas utile pour l’instant.

Sheppard se reçut un puissant coup de la part d’un tephrien qui l’assoma directement.
Mirwel se sentit de plus en plus prise au piège.

- Espèce de….

Karel eut un petit rire et s’approcha d’elle.

- Je regrette vraiment que ça ne soit pas ce cher Deran à sa place…J’aurais tant aimé voir sa tête…

Et, sans prévenir, il se pencha et embrassa la princesse. Si l’on connaisait bien le fils de Vatric, il n’était pas dur de deviner qu’il s’agissait là d’une pure ( façon de parler) et simple provocation dans le but de faire rager encore plus Mirwel.
Il semblait d’ailleurs y prendre un malin plaisir…
Mais la princesse d’Elsia était rusée, malheureusement pour lui et savait parfaitement faire face à ce genre de situations :

Elle résista d’abord pour la forme puis, sentant que plus elle se défendait plus Karel adorait ça, elle se laissa peu à peu embrasser, comme celle qu’on aurait réussi à convaincre.

« Allez vas-y joue la fille qui ne peut plus lui résister ! » se dit-elle

Alors, petit à petit, elle ne se contenta plus de se laisser embrasser mais se mit carrément à lui rendre son baiser. Elle y répondit même avec passion, simulant parfaitement l’attitude de la fille conquise.
Elle sentit alors avec satisfaction, le beau brun ténébreux se faire plus hésitant, bien surpris et à la fois charmé de sa réaction. Elle redoubla d’ardeur, de plus en plus ravie de son effet.
Karel ne chercha pas à fuir, bien sûr. Il faut dire que Mimie y mettait le paquet et que très peu d’hommes se seraient fai prier pour être embrasser de cette façon…
Il devait sûrement penser qu’après tous les risques qu’il avait pris pour en arriver là, il méritait bien une petite récompense. Aussi, il ne semblait pas mal apprecier cet échange très…mirwelien.
Enivré, il attrapa le visage de la princesse entre ses mains pour mieux l’embrasser encore et mit plus d’ardeur dans son baiser. Histoire d’en profiter un maximum.

« Par-fait ! » pensa Mirwel qui jubilait à présent de voir Karel tomber pile dans le panneau. Cela dit, elle comprenait comment Lily avait été si envoûtée par ce gars là. Il savait y faire avec les filles c’était clair comme l’eau de roche.
Elle se rendit compte qu’alors qu’elle pensait à tout ça, sa propre bouche continuait de s’activer en même temps que celle de Karel.
« Cet incroyable, ce magnifique et si attirant Karel… »
Elle se secoua, sentant qu’elle flanchait peu à peu. Il ne devait pas arriver à la séduire comme il savait si bien le faire.
« Ce salaud, ce mesquin, ce traître de Karel ! »

Sans qu’il s’attende à quoi que ce soit du genre, Mirwel en plein milieu d’un baiser fougueux attrapa la lèvre inférieure de ce salopard et la mordit jusqu’au sang avec toute la force de ses incisives.
Karel lâcha un rugissement sous la douleur et se libéra vite fait de ce requin de Mirwel.

- Ca tu vas le regretter ! ragea-t-il en se relevant et en faisant un geste franc au tephrien qui se tenait devant le réservoir de braises.

Cela prit alors aussitôt l’objet en métal noir et le plongea dans les copeaux incandescents.

Son visage ayant perdu tout air mystérieux, tenant sa lèvre ensanglantée, Karel la fixait avec des éclairs cette fois dans les yeux.
Mirwel lui répondit d’un large sourire triomphant.
Le tephrien auquel Karel avait fait signe extirpa l’objet en métal des tisons lumineux. Mirwel put enfin voir de quoi il s’agissait : un grand V monté sur un manche fixé perpendiculairement sur lui.

- Règlez-lui son compte …lâcha Karel avec l’air sadique.


Les soldats vit les soldats s’approcher dangereusement d’elle et de ses attaches de métal au mur. Ils durent se mettre à quatre pour la tenir et l’empêcher de bouger tandis qu’ils la détachaient et la traînaient devant Karel.
Celui attrapa des gants de cuir dans la poche de sa cape et les passa patiemment puis attrapa sans se presser le manche noir et admira le grand V flamboyant comme un gamin observe avec émerveillement son nouveau jouet au matin de Noël. Il le passa ensuite aux mains d’un autre tephrien.

« Oh oh… » pensa Mirwel qui balisait sérieusement maintenant à la vue du nouveau joujou de son ennemi juré.

Mais elle n’eut pas le temps de méditer plus longtemps sur les risques que présentait cet objet car elle ressentit soudain la pire douleur qu’elle ait jamais pu sentir depuis sa naissance. Elle lâcha un hurlement déchirant quand Karel fit appuyer par ses gardes le V en fusion au centre de son dos, entre ses omoplates, que sa robe laissait apparent.

Mirwel, le souffle coupé, le corps brûlé, la douleur encore cuisante, leva les yeux vers Karel. On pouvait lire dans ses yeux une souffrance sans nom.

- Prend ça comme une Vengeance de Vatric, de sa femme et de son fils.

Elle comprennait maintenant pourquoi ce V…Elle pouvait le sentir embrasant sa peau claire...Ses yeux déversaient des larmes qui lui striaient les joues mais elle gardait un air fier, continuant de détruire Karel du regard.

- Alors, te sens-tu davantage prête à me livrer l’information que je désire obtenir ? fit le fils de l’ex-gouverneur tephrien, bras croisés, le dos appuyé contre le mur, une jambe pliée, pied botté appuyé à l’épaisseur de béton, l’air détaché comme s’il avait demandé l’heure.

Mirwel avait haït très peu de personnes mais à ce moment là, elle sentit qu’aucune haine ne pouvait dépasser celle, terriblemment puissante qu’elle éprouvait pour Karel.

- Tu ne sauras rien, sale traître !

- Bien… ! Je crois que tu n’es pas encore en condition pour bien me comprendre.
( Il hocha de la tête vers le tephrien qui tenait le V. Celui-ci le replongea à nouveau dans la cuve de braise. )

Toujours pas envie de me livrer ton secret ?

- Va te faire…AAAAAAAAHHH !!!

Avant qu’elle ait pu continuer, le bourreau, alors que les autres tephriens la tenaient ferment et que Karel regardait tranquillement le spectacle, un rictus mauvais au coin des lèvres, lui appliqua à nouveau vigoureusement le V incandescent au même endroit. Cette fois, sa peau fut surbrûlée et elle hurla encore davantage.

Comme précédemment, le bourreau ôta le V pour le remettre dans les braises.

- Je pourrais rester des heures comme cela, belle princesse, alors je te conseille de me dire ce que je veux savoir au plus vite.

Mirwel leva à nouveau vers lui un regard empli de haine et de douleur. Mais ne répondit rien.

- Il t’en faut plus à ce que je vois…Bien. On prendra le temps qu’il faudra.

Il fit de nouveau signe au tephrien qui plaqua à nouveau sans ménagement l’arme de torture sur la brûlure de Mirwel. Qui hurla de nouveau, ne pouvant retenir ses cris.
Quand il éloigna le V d’elle pour le laisser se réchauffer dans la cuve, elle garda les dents serrées pour ne rien dire même si elle avait envie de lui crier la vérité pour qu’il arrête de la torturer ainsi.

- Alors, dsi-moi...Est-ce que tout ceci t’aide à te décider ?

Mirwel souffrant le martyr ne pouvait empêcher ses yeux de noyer ses joues sous l’extrême douleur qu’on lui infligeait. Elle serra encore les dents le plus forts qu’elle pouvait et leva de nouveau un regard brouillé qui portait tout le dégoût qu’elle avait pour lui.

[edittide]Edité le 30-04-2009 à 20:03:46 par Mimie[/edi
Lily
Lily suivit Teyla jusqu'au mess où l'athosienne lui avait dit que le docteur Weir l'attendait. Mais elle fut surprise d'arriver aussitôt devant les portes de cette grande salle où toute l'expédition Atlantis se réunissait pour prendre leurs repas. Il lui semblait avoir quitter la salle d'entrainement seulement quelque seconde auparavent.

- Déjà? Fit elle plus pour elle même.

Mais Teyla l'entendis.

-Vous étiez plongée dans vos pensé tout au long du chemin, dit Teyla avec un petit sourire. Vous n'avez même pas réagit lorsque je vous ait parlé.
-Oh, excusez moi, je suis impardonnable....
-Ce n'ai rien, ça arrive a tout le monde d'être préoccupé.
-Je sais mais...quand même. Vous disiez quoi au fait?
-Je disait que ça me faisait plaisir de voir que Ronon avait retrouvé quelqu'un. Il a été seul pendant trop longtemps.
-Euh...je préfère vous arrêter tout de suite Teyla : Ronon et moi ne sommes pas ensemble.
-Ah bon? J'avais cru, désolée, dit elle.

Mais Lily vit bien dans son ton que Teyla ne la croyait pas trop. Lily soupira. La raison pour laquelle elle avait était si peut attentive le long du chemin, c'est bien parce qu'elle pensait à Ronon. Cela faisait deux fois qu'elle prenait la fuite face à lui. Pourtant, elle n'aurait pas détesté l'idée d'être dans ses bras à ce moment même. Elle devait avouer qu'elle était quand même bien compliquée...Teyla du remarquer son trouble.

-C'est quelqu'un de bien vous savez.
-Je sais, c'est moi qui ne le suis pas.

A ce moment là elle vit le docteur Weir qui venait vers elle. Teyla n'eut donc pas l'occasion de s'interroger sur ces paroles étrange.

-Docteur Weir, salua Lily en inclinant légèrement la tête.
-Je vous en prit, appelez moi Elisabeth.
-Comme vous voudrez, répondit Lily avec un sourire.
-Je suis contente de voir que vous avez accepter ma proposition.
-Mais c'était avec plaisir.

Teyla prit congé, disant qu'elle avait une amie a rejoindre. Weir et Lizzie allèrent donc s'asseoir à une table avec leurs plateau.

-Alors dites moi, comment trouver vous Atlantis? Fit Weir.
-Très bien. Je suis impressionner de voir que cette cité est quasiment intacte même après 10 000 ans passé sous l'eau. Nous avons beau être les descendant des anciens, leurs technologie est vraiment imbattable.
-Vos villes ressembla à ça sur Aélis,
-Non. La technologie Lantienne est la base de tout mais elle a vraiment évoluer. Et puis Atlantis est une base militaire, construite pour supporter des assauts. Nous n'avons pas cela sur Aélis. L'occulteur nous a toujours protégé et dans le pire des cas, il peut toujours être transmuter en bouclier.
-Mc Kay a fait cela pour la cité a de nombreuse reprise.

Lily hocha la tête. Elle avait lu quelque rapport de la mission Atlantis où il en était question.

-Cette cité à un énorme potentiel, même après 10 000 ans. Elle est une armes de choix contre les Wraiths.
-C'est vrai, dit Weir, malheureusement elle a encore beaucoup de secret pour nous. On en découvre chaque jours d'avantage et je suis sur que nous ne somme pas au bout de nos surprise. Il y a toujours quelque linguiste qui s'occupe de traduire la base de donnée de la cité afin d'en connaître d'avantage, mais c'est un travail long. Sans parler que quelque zones de la cité n'ont toujours pas était explorer.
-Oui j'ai vu ça, fit Lily en se rappelant très bien le petit détour involontaire qu'elle avait fait dans les couloirs inexploré. Je lit couramment l'ancien, je pourrait peut être aider vos traducteurs.
-Vous pouvez faire ça.
-Bien sur, ce serez un plaisir.
-Vous semblait vous y connaître en langue.
-C'est vrai que j'en parle plusieurs couramment. Je connais l'ancien, la langue Wraith, quelque dialecte de divers planète de la galaxie et même celui d' Arelania.
-Arelania?
-C'est une petite planète à la limite de la galaxie. Très peu la connaissent, même les Wraiths ne vont pas aussi loin. Les Arelaniens n'ont donc pas beaucoup de contact avec les autres peuples. Ils ont développé une langue qui diffère totalement de toutes celle qu'on peut trouver dans pégaze, si bien qu'on se demande si elle descent bien de la langue ancienne comme c'est le cas pour la plupart des autres.
-N'ont ils pas de Porte des Etoiles?
-Si bien sur. Mais la langue leurs fait barrière. Où qu'ils aillent, il y a très peu de chance de tomber sur quelqu'un qui les comprenne, alors en général, il n'utilise pas beaucoup leurs Porte.
-Et bien, vous m'en apprenait des choses. Vous semblait bien connaître la galaxie alors que pour nous, c'est l'inconnu.
-Nous somme là depuis plus longtemps, c'est tout, la rassura Lily. Vous verrez, avec le temps, cette cité comme cette galaxie auront de moins en moins de secret pour vous. Et puis, si vous le souhaitait, les porte de la bibliothèque de Khara vous sont grandes ouverte : là bas vous trouverait des choses passionnantes sur ce qui nous entour.
-Je n'en doute pas une seconde. Sinon, je sais que je change complètement de sujet mais...il y a une chose qui m'étonne.
-Laquelle? Demanda Lily.
-Vous dites qu'Aélis est une des plus puissantes planètes de la galaxie de Pégaze. Alors comment ce fait t'il que nous ayons jamais entendu parler de vous avant que vous nous contactiez, et ceci sur n'importe quelle planète où nous allions?
- Notre planète est puissante certes, mais nous aimons la discrétion. Sans ça les Wraiths nous auraient anéantie depuis longtemps. Nos alliés comprenne cela et tienne plutot leurs langue devant les nouveaux venus.
-Nous n'avons pas cette même discrétion malheureusement. J'ai l'impression que nous somme devenue la cible favorite des Wraith, plaisanta Weir.
-Et des genaï aussi, si j'ai bien tout compris.
-Exact, et sans parler que vous n'avez vous même eut aucun mal à nous trouver.
-Pour cela notre « chère » Chaya nous a été d'une aide précieuse.
-J'ai comme l'impression que vous ne l'aimait pas beaucoup.
-Oh, je n'irais pas jusqu'à dire que je ne l'aime pas... mais c'est vrai que ce n'est pas ma meilleure amie.
-Je l'ai pourtant trouver très sympathique lors de sa visite sur Atlantis.
-Oui mais..je ne sais pas. Elle en fait trop je trouve. On peut être grande prêtresse, que se soit de Trip ou d'Atar, sans faire autant de cinéma. Je pense que la solitude dans laquelle elle vit la pousse un peu a faire son intéressante quand elle rencontre du monde. Sans parler de son ego épouvantable. Pire que Kavanagh, c'est dire!
-Vous exagérez, Kavanagh est impossible à battre.
-Vraiment? Sauf qu'au dernières nouvelle votre Kavanagh ne fait pas le culte de lui même...

Weir ne pu s'empêcher de rire.

-C'est vrai, j'avoue.

Lily se tue, surprise par elle même : qu'est ce qui lui prenait de critiquer Chaya ainsi? Ca ne lui ressemblait pas.

-Puis je vous poser une question? Demanda t'elle à Weir.
-Allez y.
-Savez vous s'il y a une pleine lune sur cette planète?

Weir fut un peu déconcerté par cette question plutôt insolite.

-Oui, fit elle. Il me semble même qu'elle a lieu dans quelque nuit. Pourquoi?
-Oh, rien. Juste...un rituel à Trip qui doit être fait cette nuit là.
-Ha, d'accord.

Lily aurait pu le parier. A l'approche des pleines lunes, il n'était pas rare que son comportement change un peu. Rien de flagrant, seuls ses proches pouvait vraiment le remarquer, mais quand même...
Cela était du au taux d'ADN Wraith dans son organisme qui augmentait jusqu'à atteindre son apogée la nuit de la plaine lune puis diminuer, pour raugmenter à la lune suivante. Lily n'y pouvait rien, ni même la science pourtant avancé d'Aélis. C'était comme ça depuis que ce cher Vatric avait tenter de la transformer en complètement Wraith pour faire pression sur les deux rois et reines. Mais son sérum n'avait pas vraiment eut les effets voulus. Lily se transformait bien en Wraith, mais seulement les nuit de plaine lune, ce qui était déjà amplement suffisant au goût de la princesse. Elle ne se souvenait pas avoir déjà vu la pleine lune autrement qu'avec ses yeux de Wraith tant elle était jeune quand ça lui était arrivé (moins d'un an) . Cette « malédiction la faisait souffrir bien plus qu'elle ne le laisser paraître à ceux qui partageaient son secret, c'est à dire Mirwel et Deran.
Pendant son enfance, les grandes prêtresses douairières avaient l'habitude de l'enfermer dans une pièces bien close ces nuits là, pour ne pas qu'elle aille blesser quelqu'un involontairement, voir pire. Sauf que les prêtresses ne savaient pas que rester enfermer ainsi la rendait folle. Son instinct Wraith prenait le dessus, et tout ce qui lui restait d'humain disparaissait. Elle devenait alors le pire des Wraiths. Cela faillit bien coûter la vie à Mimie une fois où, curieuse, elle était entré dans la « prison » de Lily. C'était alors un Wraith déchaîné qui s'était jeté sur elle, la poursuivant dans e dédale de couloirs du palais jusqu'à ce que les grandes prêtresses interviennent. En se rendant compte le lendemain matin de se qu'elle avait fait et surtout faillit faire, Lily fut inconsolable. Mais Mimie, loin de lui en vouloir, avait fait des recherches et finalement trouvé que c'était justement le fait de rester cloîtrer qui la rendait comme ainsi. Depuis cela, ce n'était plus dans la piece close que Lily passait les nuit de pleines lune mais dans les jardins de Khara, étroitement surveillé par les grandes prêtresses et Mimie qui tenait à l'accompagner. Mais quand elles virent que dans ces conditions, Lily restait elle même (mise a part l'apparence, cela va de soit), elles lui laissèrent de plus en plus de liberté.
Vers ses 18-19 ans, c'était Karel qui avait tenu à l'accompagner lors de ses virées nocturnes, étant bien entendu au courant de ce qu'avait fait son père a Lily et voulant « racheter ces mauvaises action en l'aidant à passer ce moment difficile ». Pff, que dalle oui! Du bla bla encore, de la comédie... N'empêche qu'il était là et que Lily aimait cela : un secret est toujours moins lourd à porter a plusieurs. Et puis de toute façon, même s'il n'avait pas était le fils de Vatric, en un an et demi de relation sérieuse, elle aurait bien trouver le moyen de lui avouer la vérité : ce n'est pas trop le genre de secret que l'on peut cacher longtemps a l'homme qui partageait une grande partie de sa vie.

-Ca ne va pas? Demanda Weir.
-Oh...si...si...j'étais...
-Perdue dans vos pensée?
-Exact. Hem...et si nous allions voir ces textes à traduire?
-Bonne idée.

Elle débarrassèrent leurs plateaux et Weir conduisit Lily jusqu'à la salle où travaillait les linguistes. Elle lui présenta les membres de l'équipe et eux montrèrent à la princesse les différents travaux qu'ils avait en cours : traduction de la base de donnée lantienne, de diverses inscriptions trouvé au cours des missions SG, aussi bien lantienne de wraith...

-Vous semblait assez bien maitriser le langage des anciens, remarqua Lily. Je ferait peut être mieux de vous aider pour la langue wraith.
-Pourquoi pas, oui, approuva Weir.
-Nous avons des inscription wraith sur lesquelles plusieurs on déjà travaillé dessus dit une des linguistes. Mais certain passage nous reste flou.
-Montrez moi ça, fit Lily.

La linguiste prit un palm pilot sur lequel elle fit s'afficher l'image des inscriptions en question. Lily s'assit a une table pour regarder cela de plus près.

-Je vais vous laisser, dit Weir. J'ai encore un tas de choses a faire avant ce soir.
-D'accord; Merci pour l'invitation de ce midi Elisabeth.
-Il n'y a pas de quoi, fit Elisabeth avant de reprendre le chemin de son bureau.

Lily se repencha sur les inscriptions.

-Le texte est plutôt endommagé...Vous n'avez pas l'originale.
-Malheureusement non. C'est une photo d'un pan de murs d'une grotte wraith que nous avons trouvé il y a un certain temps déjà.
-Quel genre de grotte?
-Une grotte où un scientifique wraith faisait des expérience sur des humains pour les rendre...plus mangeable il me semble. Après je ne suis pas au courant de tout vous savez. Le colonel Sheppard pourra vous donner plus de détail sur ses missions a son retour.

Lily hocha la tête

-Vous avez la traduction que vous avez faite de cela, demanda t'elle.
-Ce n'est qu'une ébauche, mais oui, la voilà.

La traduction était plutôt bonne. Il y avait cependant quelque faute de sens que Lily corigea. Elle s'occupa aussi de traduire les parties que les linguiste n'avait pas encore fait ou qu'il n'avait pas réussit. Ensuite, elle fit avec eux quelques hypothèse concernant les partie du texte trop endommagé pour être traduit.
Le temps passe vite lorsqu'on s'occupe, et Lily ne vit pas le temps passer. Cette traduction lui prit bien la moiter de l'après midi. C'est quand elle rendis le palm pilot avec le texte traduit qu'elle se rendis compte qu'il était plus de 4 h.

Les journée sont courte ici, se dit elle.
Ce n'était pas totalement faux étant donné qu'une journée sur Aélis faisait 2h de plus.

Elle quitta l'équipa des linguistes puis prit le chemin de sa chambre avec l'intention de passer un appel sur Aélis, histoire de savoir si tout se passait bien. Elle aurait voulu faire cela après manger, de sorte ne déranger personne sur Aélis car là, elle se doutait bien que les festivités avait du reprendre. Mais bon, avec cette histoire de traduction, ça lui était totalement sortie de la tête.
Arrivée dans sa chambre, elle prit son propre palm, version ancien, qui permettait les communication interplanétaire. Elle entra le numéro du télécommunicateur de poche (plus couramment appelé un tép) d'Orthan. Pas question d'appeler Mimie si elle se trouvait en pleine cérémonie d'ouverture. Elle attendit un peu, puis la voix calme et posé du lieutenant l'informa qu'il n'était pas joignable pour le moment, et qu'elle serait priée d'appelé plus tard. Évidement, elle aurait du s'en doutait. Orthan ne prendrait jamais le risque de perturber une cérémonie à Trip par une sonnerie de tép. Elle soupira. Qui appeler? Pas Deran : connaissant Mimie, elle avait du le mettre sur les nerf en se pavanant avec le colonel Sheppard, et un Deran énervé, he bin...vaux mieux éviter. Ce serait absurde d'appeler Ker' : il avait beau être très gentil, le sérieux c'était pas son fort, or Lily avait justement besoin de quelqu'un de sérieux. Aldiem? Lily n'était pas sur qu'il avait assisté a la fête, il était plutôt du genre solitaire. Il ne restait plus que Spark. Pas vraiment le gars le plus sérieux du monde, mais c'était déjà mieux que Ker'. Et puis il ne se séparé jamais de son tèp ultra-design et au top de la technologie. Le genre d'engin hyper compliqué qui à tellement de fonctions qu'on en découvre chaque jours une nouvelle. Elle entra son numéro sur le clavier tactile et attendis; bientôt une voix se fit entendre...et pas celle de Spark!

-Mince!!!Mais comment ça marche ce truc! Mais tait toi! Tait toi!!!
-Ker'?! S'exclama Lily en reconnaissant sa voix.
-Aïe aïe aïe, ça cause en plus...Oui?

Une image s'afficha sur l'écran. C'était bien Ker'...mais à l'envers. Il ne devait vraiment pas savoir comment se servir de l'appareil car il le tenait dans le mauvais sens, et Lily voyait bien a sa tête qu'il essayer de trouver le fonctionnement de se vrai casse tête. Il se tenait dans un endroit sombre. Lily supposa qu'il était caché sous les gradin du stade Tripique.

-Ker', tu pourrais me dire ce que tu fait avec le tèp de Spark?
-Ah Lil, he bin....comment dire, Il me l'a preté...
-Ker', même un wraith en tutu rose est plus crédible que toi.
-Arrête, tu va me vexer.
-Ker', fit Lily d'un air menaçant.
-Ok ok, j'avoue mon crime. Je l'ai emprunté, sans sa permission, afin de regarder s'il a le numéro de ma cousine dans ses contacts.
-Pourquoi, s'étonna Lily.
-Juste pour voir à quel degrés je doit m'inquiéter pour elle. Sinon toi, pourquoi voulait tu voir le grand et génialissime Spark?
-Pour avoir des nouvelles. Comment ça se passe ici?
-Bien bien. Mirwel a vendu ton secret pour une poignée de Mokipalls, Deran se retient à chaque instant pour ne pas étrangler l'atlante, Al' a de nouveau plan pour mon Moineau, Orthan est toujours aussi désespérément sérieux, et Mirwel a du faire de gros effort pour ne pas enterrer Lel-See directement...
-Je voulait parler de la cérémonie Ker'...Euh, attend un peu, quel secret?!
-Que t'es tombé raide dingue du sauvage cousin de notre général en chef préféré.
-Ooooooh, pitié. Elle ne pouvait pas tenir sa langue?!
-Alors c'est vrai?!!
-Non! Je ne suis pas raide dingue, et ce n'est pas un sauvage!
-Arrête, « même un wraith en tutu rose est plus crédible que toi » répéta t'il. Alors raconte moi tout. Comment c'était?

Lily soupira d'exasperation...Voila pourquoi elle voulait quelqu'un de serieux...

-Ker', il ne s'est absolument rien passé entre Ronon et moi.
-Ah...fit il déçu. Même pas un ti bisou,
-Même pas.
-T'es pas drôle comme fille toi.
-Merci Ker'.
-Nan, plus sérieusement (si si, je vous assure, c'est possible), c'est bien que t'es retrouvé quelque après cet imbécile, idiot, crétin, déchet de diplodocus, bachibouzouk, pov type, bouffon, traitre et ignoble ordure de Karel. Même si...

Une ombre de tristesse passa sur le visage de l'Aélisien, ce qui inquiéta Lily car très rare était les fois où Ker' perdait sa bonne humeur habituel. La dernière fois que ça s'était produit, c'était juste après le coup d'état de Karel : il avait disparut de la circulation pendant une journée puis il était revenu plus triste et désespéré que jamais. Tellement qu'il s'était enfermé chez lui sans en sortir ni voir personne pendant plusieurs jour.

-Qu'est ce qu'il y a Ker'?
-Oh rien, dit il en retrouvant tout de suite son sourire. Tu m'a juste fait pensé à quelqu'un. C'est rien. Alors tu disait : la cérémonie. C'était super...

Changement de sujet radical...Il lui raconta en détail la cérémonie, les réaction du public, la tête de Sheppard pendant le numéro des clown, etc...

-Bon, il va falloir que je te laisse, sinon Spark va finir par voir que je lui ait piqué son bidule.
-D'acord. A plus Ker'. Heu...au fait, ça se tient dans l'autre sens.

Ker' tourna l'appareil et l'image fut de nouveau a l'endroit.

-C'est vrai que c'est bien mieux comme ça, remarqua t'il. Aller, Bye. Et fait un bisou de ma part à Ronon...

Lily soupira et raccrocha, espérant de Ker' trouverait comment faire de même de son coté. Puis elle rangea son Palm. Ce Ker', un sacré numéro quand même...
Qu'allait t'elle faire maintenant? Bonne question. Faire un tour dans la cité? Pourquoi pas. Elle pourrait passer voir Becket, c'était un homme extrêmement gentil avec qui elle adorait discuter. Mais peut être était il occupé. Elle ne voulait surtout pas déranger...Elle verrait bien.

Elle se leva, passa la main devant le capteur permettant l'ouverture de la porte puis sortie. La cité était immense; Par où commencer. Elle se rendis en premier lieu à la salle des commande. Là elle assista au retour de mission de l'équipe du major Lorne. Puis elle fit un tour a l'infirmerie où le docteur Becket soignait l'un des soldats récemment rentré qui soufrait d'une petite foulure à la cheville. Lily ne s'attarda pas. Elle fit un tour du coté des laboratoires de McKay, Celui ci semblait travailler sur quelque chose de vraiment important vu la manière dont il parlait au autres scientifique qui l'accompagnait. Le docteur Zelenka faisait partie de cela. Il lança à Lily un regard du genre « Ce qu'il peut être énervant quand il est comme ça », cependant il ne dit rien et se contenta de faire ce qu'il avait a faire. Lily repartie. En passant devant la salle d'entrainement, elle vit que Teyla s'y entrainait avec quelques jeunes athosiennes. Là non plus, Lily ne s'attarda pas, elle avait eut assez de combat pour la journée.
Elle fini son tour de la cité en sortant a l'extérieur, sur la jeté où elle avait rejeté Ronon la nuit dernière. Le jour décroissait, pourtant il n'était pas encore 7h. La nuit devait surement tomber vite en cette période de l'année sur cette planète. Elle s'assit dans un coin abrité, face à la mer, et se plongea dans ses pensé, faisant tourner entre ses doigts le collier athosien que lui avait offert Ronon.
Mais dans n'importe quelles directions ses pensés allaient, elle revenait toujours au même point: Ronon. Devait elle ou non résister à cette envie qu'elle avait de se blottir dans ses bras? Se sentir proteger, hors du monde, comme si le temps s'arreter...
Elle secoua la tête, sortant de ses délire. Il fallait qu'elle se reprenne. Une princesse pouvais se permettre certaine chose et d'autre pas. Pfff, quelle excuse minable. Il fallait qu'elle se rende a l'évidence, ce n'était pas une contrainte extérieur qui l'empêchait d'être avec le Satedien, contrairement à Mimie, c'était elle même qui posait ses propre barrière : la peur de souffrir de nouveau, et la peur qu'il la rejette cause de ce qu'elle est. La peur...simplement la peur. Et comme disait une chanson d'une chanteuse connue sur Aélis « Fear is only in our minds, taking over all the time » (hum, excusez le délire...)
Au bout d'un long moment de reffléction, la situation dans l'esprit de Lily aurait pu se résumer à ça : « je vais le voir...non il ne faut pas...mais j'ai envie de le voir....non, reste a distance, on souffrira moins comme ça...J'y vais....j'y vais pas....j'y vais....j'y vais pas....Oh et puis zut! J'y vais! »
Elle se leva d'un air décidé et prit le chemin pour rentrer a l'intérieur de la cité. Un fois de nouveau a l'intérieur, elle marcha vers la chambre du Satédien, espérant que ce soit là qu'il se trouvait. Mais elle n'eut pas besoin d'aller aussi loin. A peu près à mi chemin, elle le vit accourir vers elle, l'air inquiet.

-On vous cherche partout depuis une dizaine de minutes, fit il. Venez vite!
-Oui a t'il demanda t'elle en suivant le rythme rapide de Ronon.
La salle des commandes à reçu un message d'Aélis. Ils ont eut un gros problème.
-Quoi?!!!!!!

Tindindiiiiinnnn....


* lol, à toi de jouer Mimie *
 
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